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![]() ![]() ![]() ![]() Regards défectueux, avaloirs obstrués, trémies
inondées, flaques d'eau sur la chaussée, c'est la situation vécue dimanche
dernier par les habitants et visiteurs de la ville de Tlemcen qui a reçu ses
premiers orages de la saison hivernale. Ces averses ont certes apporté du baume
dans le cœur des citoyens (notamment des agriculteurs) après deux mois de
sécheresse, mais elles ont aussi engendré de nombreux désagréments dans la
ville et au niveau de plusieurs trémies où d'importantes quantités d'eau
stagnées ont transformé ces ouvrages d'art en de véritables lacs et obligé les
automobilistes de rebrousser chemin, faute d'un écoulement adéquat des crues
d'eaux amassées. Ces tracas récurrents sont à chaque fois vécus difficilement
par les habitants de Tlemcen au moment de pluies diluviennes. «A chaque fois
qu'il pleut fortement, c'est le même topo dans la ville et au niveau des
trémies de circulation! De nombreux regards de la
ville sont bouchés ! On se demande si l'on a procédé au nettoiement et au
curage systématique des regards et avaloirs des réseaux communaux pendant la
saison estivale. Il n'y a pas que ça ! Certains citoyens jettent leurs déchets
solides ou liquides tels que peintures, solvants, huiles de vidange, graisses
animales et minérales, mais également laitance de mortier ou béton, sable, boue
ou déchets ménagers, ce qui a d'ailleurs empêché l'évacuation des eaux de
ruissellement. Il y a aussi les sachets en plastique qui obstruent les avaloirs
et regards des réseaux d'assainissement et d'eaux pluviales», souligneront des
riverains du centre-ville. Pour d'autres habitants de la ville, « certains
canaux des voies publiques de la ville de Tlemcen sont très anciens et ne
tolèrent pas de crues d'eaux plus importantes ou supplémentaires. D'autres sont
très étroits et de dimensions arbitraires et variables, ils présentent des
contre-pentes et des raccordements à angle droit qui sont le siège de dépôts
permanents et d'effluents. Il faudrait remplacer ces petits réseaux d'assainissement
anciens comme d'ailleurs ceux de la rue de Paris et ses voisinages où les
autorités ont réhabilité tous les réseaux de cette partie de la ville qui
datent des années 1800 ». L'entrée nord de la ville n'a pas
échappé au déluge et inondations qui ont beaucoup gêné les automobilistes
venant de Hennaya, Remchi,
Oran, Aïn Témouchent, Nedroma, Ghazaouet, Maghnia et des nouveaux centres urbains périphériques de Boujlida, Oujlida, Abou-Tachfine et Koudia, à cause des
eaux qui se déversent sur la principale voie conduisant à la ville de Tlemcen,
surtout près de la nouvelle gare routière et la cité des Oliviers où l'eau
rétrécit toute la voie en forte déclivité où doivent circuler les usagers qui
évitent les fortes crues. Dans cette zone et au centre-ville c'est toute
l'efficience des réseaux qui pose problème. Pour de nombreux citoyens, la
limitation des conséquences des événements pluvieux extrêmes doit être au cœur
des préoccupations de l'APC de Tlemcen.
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