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Abdelmoumène Ould Kaddour a donné, hier,
instruction aux responsables des centres professionnels affiliés à Sonatrach, de faire signer les stagiaires un contrat de
travail avant même qu'ils ne terminent leur formation.
Dès son arrivée, hier, à Ouargla, le P-DG de Sonatrach a rendu visite au Centre de formation de l'IAP (Institut algérien du pétrole) où 43 jeunes venaient de débuter une formation au soudage de pipelines. D'une durée de 6 mois et assurée par les cadres du groupe pétrolier, la formation, est-il noté, «entre dans le cadre d'un partenariat entre Sonatrach et la direction de la Formation et de l'Enseignement professionnels de la wilaya de Ouargla et aussi en application de l'instruction du Premier ministre relative au perfectionnement de la main- d'œuvre locale dans les wilayas du Sud (?).» Sonatrach a mis à disposition à cet effet, «une infrastructure pédagogique équipée des moyens adéquats pour le bon déroulement du programme de formation (?.).» Il est précisé que «cette formation professionnelle spécialisée sera sanctionnée par une attestation pour faciliter l'intégration des jeunes dans la vie professionnelle et comblera les besoins du secteur des hydrocarbures.» Ould Kaddour fera mieux en instruisant les responsables du Centre de Ouargla «d'accorder des emplois aux jeunes stagiaires, dès la fin du programme.» Il exigera, en outre, que «désormais, il faudra faire signer les stagiaires un contrat de travail avant même qu'ils ne commencent leur formation.» Cette instruction, il l'a donnée en réaction aux propos du wali de Ouargla qui lui a fait savoir qu' «on a eu auparavant une promotion de 128 stagiaires mais qui n'ont pas eu d'emplois, à ce jour.» Le P-DG de Sonatrach recommande leur recrutement de suite. Il demandera par ailleurs aux responsables de la Formation professionnelle d'ouvrir les portes du centre aux jeunes de différentes wilayas notamment celles où il y a des activités dans les hydrocarbures. «Pour régler le problème du manque de main-d'œuvre, il faudra que la solution soit nationale et intégrée, vous formez les jeunes, vous les hébergez et vous les recrutez, il ne faut plus qu'on fasse appel à des soudeurs ou autres métiers à des étrangers, la main-d'œuvre dans le secteur doit être algérienne,» a-t-il souligné. Ould kaddour procédera, à la fin de sa visite du Centre et ses entretiens avec les stagiaires, à la signature de plusieurs conventions entre autres de financement au profit du secteur sanitaire de Ouargla, d'équipements de formation professionnelle avec le wali délégué de Ain Salah et une troisième de sponsoring du club sportif de Hassi Messaoud. Avant de quitter Ouargla, il a inauguré l'unité de production d'azote liquéfié, sur le site Calgaz Algérie, une entreprise affiliée au groupe K3A et spécialisée dans la production, la distribution et la commercialisation d'azote et d'oxygène. Le wali de Ouargla précisera à la presse que «le projet de production d'azote est pour répondre aux besoins de Sonatrach et des hôpitaux.» En plus du projet de Ouargla, Calgaz en a lancé un autre, dans la wilaya de Laghouat. «L'objectif étant d'être au plus proche des zones pétrolières et gazières du sud du pays afin d'alimenter les opérateurs de ces secteurs stratégiques en azote,» disent ses responsables. Il est noté que Calgaz produit aussi «de l'oxygène liquéfié médical pour tout le secteur médical national ainsi que de l'oxygène pour la sidérurgie (?).» D'une capacité de 200 tonnes/jour chacune, «ces unités utilisent un processus de production de dernière génération,» est-il affirmé. L'on ajoute que «ces investissements de plusieurs dizaines de millions de dollars, permettront à Calgaz Algérie de se positionner sur le marché algérien et celui africain.» Ses moyens de stockage varient, est-il précisé, «entre 60.000 et 100.000 litres.» Calgaz possède 2 sites de production des gaz industriels en Algérie de 400 tonnes/jour. «Son objectif est d'alimenter les sociétés présentes sur les champs pétroliers du Sud en azote liquéfié, un gaz indispensable pour les activités de forage et de production d'hydrocarbures ainsi que pour l'alimentation des industries pharmaceutiques et agroalimentaires,» font savoir ses responsables. Ils promettent que l'entreprise procédera à l'installation de 2 autres unités de production de gaz industriels de même capacité, à Adrar e Elle a lancé en même temps, un projet à Mascara d'un autre site de production, celui-ci «doté d'un centre d'embouteillage et sera destiné à l'alimentation en produit gazeux sous pression pour l'industrie, l'agroalimentaire ainsi que le secteur médical.» Un autre challenge, «atteindre une capacité de production de 1.000 tonnes/jour dès le début 2020, capacité qui lui permettra de se hisser au sommet des gaziers en Algérie et sur le continent africain.» Calgaz Algérie prévoit de s'engager «à court terme, dans l'exportation de ses produits. » Entre un site ou projet dans les hydrocarbures et un autre, le P-DG fera valoir la responsabilité sociétale de Sonatrach en allant s'enquérir, dans les hôpitaux de Hassi Messaoud et iIlizi de la réception des dons d'ambulances et autres équipements de santé qu'il leur a fait au nom du groupe pétrolier. |
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