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![]() ![]() ![]() ![]() Le président de la Ligue de
football professionnel, Abdelkrim Medouar, s'était
engagé au début du mois de novembre dernier à prendre un nombre de décisions à
même d'améliorer la gestion au niveau de la LFP. Il est vrai que Medouar avait désigné un secrétaire général, Omar Aourir en l'occurrence, qui avait démissionné moins de 48
heures plus tard. Aourir s'était retiré en raison des
irrégularités constatées au niveau de la LFP. A l'exception de la signature
d'une convention entre la FAF et la LFP, décision relevant de la fédération, la
Ligue n'a pas tenu ses promesses. A ce jour, Medouar
n'a pas désigné un vice-président et un secrétaire général. En d'autres termes,
il continue de gérer la Ligue en solo, ce qui lui a été reproché par la FAF et
plusieurs clubs. Medouar n'a pas également désigné
les responsables des commissions spécialisées de la LFP. Le président de la LFP
ainsi risque de voir la situation se retourner contre lui, comme ce fut le cas
lors de la phase aller quand il a été sévèrement critiqué pour ses décisions
unilatérales et son refus de consulter les membres du bureau de ligue dans la
prise de décisions. Medouar est en train de commettre
les mêmes erreurs, sachant que les données ont changé dans la mesure où il
s'agit de gérer une phase retour semée d'embûches. La moindre erreur pourrait
être fatale pour Medouar. La phase retour s'annonce
déjà cacophonique pour la LFP de Medouar puisqu'elle
a débuté avec le report de plusieurs matches. Cette situation est appelée à
s'inscrire dans la durée en raison de la participation de trois clubs algériens
aux compétitions africaines. Or, à l'approche de la fin du championnat, les
clubs exigeront à ce que les matches se déroulent le même jour et au même
horaire afin d'éviter l'arrangement des résultats ou autres pratiques qui
nuiraient à l'éthique sportive. Medouar aura
certainement du mal à faire face aux doléances et exigences des clubs, alors
qu'il aurait pu anticiper en gérant la situation avec les membres de son
bureau. A ce rythme, on s'achemine vers un bras de fer LFP-clubs qui pourrait
impliquer la FAF. Il faut aussi préciser que les relations FAF-LFP ont tendance
à se détériorer quand on sait que Medouar n'a jamais
été le candidat choisi par la fédération pour diriger la Ligue.
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