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Pour ne pas cautionner les
«dérives» qui emportent l'Assemblée populaire communale (APC) de Didouche-Mourad sur «une voie hasardeuse, voire périlleuse
pour l'avenir de la localité», sept élus sur les 19 qui siègent au sein de
cette assemblée ont signé une pétition qui a été adressée au wali (dont copie
est en notre
possession) pour lui demander d'ouvrir une enquête sur les graves dépassements commis au détriment du développement local et des effets néfastes qui retombent immanquablement sur le citoyen. Ils rappellent les protestations des citoyens à l'intérieur du siège de l'APC qui ont provoqué des situations chaotiques et où le siège de la commune a été fermé par les manifestants à plusieurs reprises. Dans leur lettre adressée au wali, les élus reprochent au P/APC «la gestion anarchique et la marginalisation des compétences, donnant une préférence aux décisions unilatérales». Enumérant les maux dont souffre la commune, on signale à travers cette correspondance «la complicité du P/APC dans la prolifération des bidonvilles, sans tenir compte des orientations du chef de l'exécutif dans ce domaine». Dans ce sillage, on affirme que «la prolifération des bidonvilles remonte à la période post-élection locales, où l'actuel P/APC a encouragé l'installation des bidonvilles en contrepartie des voix des gens qui y résident, tout en accordant aux occupants de ces bidonvilles des autorisations pour le raccordement au gaz, à l'électricité et au réseau d'eau potable». Nous avons vainement tenté de joindre le P/APC pour avoir son avis à ce sujet. Sur un autre registre, les sept élus signataires de la pétition soutiennent que la liste des bénéficiaires de l'habitat rural n'est pas exempte de tout reproche, car de graves abus ont été également commis sur ce chapitre, et l'enquête demandée pourrait aisément constater les agissements illicites qui marquent l'élaboration de cette liste. En plus, on déplore la non-régularisation de la situation des chalets de la commune, contrairement à d'autres endroits où les choses n'avancent pas comme le souhaitent leurs occupants, certes, mais au moins elles sont sur de bonnes voies pour une régularisation définitive. Et pour conclure, on relève que la gérance de l'EPIC de gestion urbaine est caractérisée par une opacité totale, et qu'il est primordial dans d'éclaircir les choses, de s'assurer de la légalité de ce qui se fait à ce niveau et de mettre en place un plan de gestion transparent, selon les normes réglementaires. Les élus signataires de la pétition, -qui reste ouverte à d'autres signataires, fait-on remarquer- affirment que la commission d'enquête pourrait révéler d'autres irrégularités qui entachent la gestion de la commune, et qu'en tant qu'élus siégeant au sein de cette assemblée, ils comptent «aller très loin, sans exclure l'option judiciaire, pour dévoiler publiquement les taches noires qui assombrissent le développement local». |
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