Les
travaux de réhabilitation de plus de 40 km du réseau routier du Groupement
urbain d'Oran qui comprend des communes d'Oran, de Bir
El Djir, d'Es Sénia et de
Sidi Chahmi, ont été achevés, a-t-on appris hier de
sources proches de la direction des travaux publics de la wilaya d'Oran.
Nos
sources indiquent qu'une enveloppe de quelque 14 milliards DA a été destinée
durant les trois dernières années à l'aménagement de 68 km du réseau routier de
la wilaya d'Oran. Nos interlocuteurs indiquent par ailleurs que parmi les
projets en cours de concrétisation au titre des préparatifs des Jeux
méditerranéens qu'abritera Oran en 2021, figurent la réhabilitation du
dédoublement de la voie menant vers l'aéroport international «Ahmed Benbella» d'Es Sénia et
l'assainissement au niveau du même axe. Lors de sa dernière réunion avec l'exécutif
de wilaya, le wali d'Oran M. Cherifi Mouloud avait
indiqué que plus de 55% du réseau routier de la wilaya est en état de
dégradation et nécessite une opération de réhabilitation. Lors de cette
réunion, le rapport établi par la direction des travaux publics sur l'état des
routes de la wilaya, fait état de la réhabilitation de plus de 68 km du réseau
durant les trois dernières années. Le wali a instruit les chef de daïra pour la
tenue de réunions d'urgence avec les présidents des APC et les services techniques
des communes, pour prendre les disposition qui s'imposent en matière de
réhabilitation de la voirie, notamment à l'intérieur du tissu urbain. Il faut
signaler que le budget de wilaya 2018 a consacré une enveloppe de 912 millions
de DA pour la réhabilitation et la réadaptation des routes. Une enveloppe qui
s'ajoute au montant deux fois plus important (1,87 milliards de DA) alloué à ce
même chapitre au titre du BS 2017. Il est question en gros de la mise à niveau
d'une partie du réseau, l'installation de dispositifs de sécurité et des
aménagements. En matière d'entretien des routes, il faut rappeler que la DTP
s'est dotée en 2015-2016 de 12 unités de surveillance et d'intervention
routière (USIR), et devait porter cette flotte à 20, pour couvrir un réseau
routier de 1.100 km, consistant en 20 km d'autoroute, 580 km de routes
nationales (RN), 580 km de chemins de wilaya (CW) et 275 km de chemins
communaux (CC). Ces unités devaient être réparties sur les quatre subdivisions
de la wilaya, à savoir : Oran (188 km), Arzew (315 km), Es-Sénia
(300 km) et Aïn El Türck (300 km), sachant que chaque
Usir est équipée d'un camion de 2,5 tonnes, un
pick-up, un outillage, des fournitures de voirie, des accessoires de sécurité
routière et de signalisation temporaire. Toutefois, au vu de l'état physique du
réseau routier local, notamment les chemins intercommunaux, le moins qu'on
puisse dire, c'est que l'impact du dispositif USIR est limité. D'aucuns
estiment en fait que le plan de charges dépasse, et de loin, les moyens
d'intervention effectifs mis à l'œuvre. Et quand on y ajoute le manque, voire
l'absence, de coordination intersectorielle, notamment « collectivités
locales-secteurs intervenants », le résultat ne peut être que pire. Il est à
préciser que les 912 millions de DA prélevés du BP 2018 (d'un montant global de
5,77 milliards de DA) pour le chapitre « routes de wilaya », consiste en 13
opérations. Ainsi, une enveloppe de 30 millions de DA est consacrée à
l'acquisition de panneaux de signalisation, une enveloppe de 40 millions de DA
pour l'étude et la réalisation de passerelles sur le CW-75, une enveloppe de
200 millions de DA pour les travaux de revêtement et d'aménagement des routes
du groupement urbain d'Oran, etc?