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Dans
le cadre des efforts visant à protéger l'environnement et la santé publique,
une campagne a été lancée à travers les cités d'Oran pour sensibiliser les
citoyens quant à l'importance du respect des horaires de collecte. Sous le
slogan « mes ordures je les jette le soir », cette campagne est initiée par
l'association algérienne de la protection du consommateur et de l'environnement
APOCE. Des dépliants seront ainsi distribués. La campagne touchera également
les commerçants en vue de renforcer le civisme, de lutter contre les dépotoirs
anarchiques et de protéger l'environnement. En effet, à Oran le phénomène des
déchets ménagers se pose toujours. Cette situation
n'est pas due aux manquements des services de nettoiement mais à l'incivisme de
certains citoyens qui continuent de jeter leurs ordures n'importe où et
n'importe quelle heure.
Les services concernés avaient à maintes reprises lancé un appel aux habitants pour respecter quelques mesures visant à améliorer l'hygiène publique et faciliter la tâche aux agents de nettoiement. En dépit de tous les efforts fournis par les services de nettoiement, comme la division de l'hygiène et de l'assainissement (DHA) de la commune d'Oran, l'EPIC Oran Propreté et autres, ils n'arrivent plus à y faire face. Les responsables du nettoyage reprochent aux citoyens de ne pas respecter les horaires de ramassage des ordures et surtout de jeter anarchiquement leurs déchets, chose qui complique le travail des agents de nettoyage. Ces derniers peinent à faire débarrasser Oran des odeurs nauséabondes. Des sacs sont jetés à travers les quartiers d'Oran, en particulier les plus populaires, et cela se répète tous les jours par le manque d'engagement de la population à respecter les règles d'hygiène dans les quartiers et les communautés. Le phénomène de vandalisme et du vol des bacs à ordures a été aussi soulevé. Une pratique irresponsable qui ne respecte pas les nettoyeurs à qui les citoyens leur rendent le travail pénible. Des poubelles en plastique de couleur verte installées sur les principaux boulevards de la ville ont fait l'objet de vol. Un phénomène qui pèse trop lourd sur le budget financier des services techniques de l'APC et notamment dans les quartiers de la ville. Sachant que le prix d'un bac est de près de 5.000 DA, le préjudice causé aux collectivités locales se compte en millions de centimes. Mais plus que le dégât financier, ce sont les désagréments occasionnés par ce pillage qui font mal. Les bacs qui ont disparu ont été aperçus dans plusieurs balcons des immeubles, convertis en mini-citernes de stockage d'eau. |
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