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A
cinq mois de l'entame de la saison estivale, la cruelle désuétude dans laquelle
végètent les plages de la contrée d'Aïn El Turck et le peu de ce qui reste de leur accès, qui se
trouve dans un piteux état, augure à priori une énième situation de
déliquescence fétide, similaire à la précédente année. En effet, selon le
constat établi sur le terrain, aucune opération qui mérite d'être signalée n'a
été entreprise pour tenter d'améliorer quelque peu le cadre de séjour pour les
millions de vacanciers attendus cet été. La dernière saison estivale a laissé
un goût acerbe, enfanté par une panoplie de couacs, qui aurait en principe dû
servir de leçon et susciter une réaction pour tenter d'éradiquer un tant soit
peu le lot varié de contraintes et autres désagréments qui ont lamentablement
gâché le séjour d'agrément à des dizaines de familles, venues l'été dernier de
toutes les régions du pays et même de l'étranger, pour déstresser et profiter
des plaisirs que procure la mer.
En effet, le sordide qui gravite essentiellement autour de l'insalubrité repoussante des plages a figuré en pole position dans l'éventail de désagréments, qui a provoqué un tollé de mécontentement chez les vacanciers. La dernière déliquescence estivale a été vivement dénoncée par la majorité des estivants, dont certains ont juré de choisir une autre destination pour leurs prochaines vacances. «Non seulement le cadre de séjour ne s'y prête désormais nullement, mais encore les prestations de service en termes d'hébergement et de restauration laissent beaucoup à désirer. Il reste énormément à faire dans cette contrée pour prétendre être en mesure de promouvoir le secteur du tourisme et pourtant, comble de l'ironie, ce n'est pas les potentialités qui manquent », a fait remarquer un ancien habitant de la localité de Bouiseville avant de renchérir avec une pointe de dépit « la bidonvilisation des plages de cette partie de la wilaya d'Oran va crescendo au fil des jours et ce, au vu et au su de tout un chacun. Presque toutes les plages de cette prestigieuse côte ont été lamentablement défigurées par les hideuses masures construites illicitement avec du parpaing et de la tôle ondulée à quelques mètres du rivage». Toujours selon le même constat, effectivement, de St Roch jusqu'à Bousfer Plage aucune plage n'a été épargnée par cette transgression qui ne semble plus susciter de réaction chez les responsables concernés au point de devenir une activité commerciale lucrative, comme tant d'autres, gérée par des réseaux bien organisés qui vantent le bénéfice de la complaisance. |
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