Plusieurs tentatives d'émigration clandestine ont été avortées à Oran et Mostaganem. Ainsi, les unités du groupement territorial des garde-côtes d'Oran ont mis en échec hier au large des côtes d'Aïn El Turck une tentative d'émigration clandestine de 45 personnes, lors de deux opérations distinctes. Le premier groupe formé de 27 personnes, dont cinq femmes, huit mineurs et un bébé se trouvait à bord d'une embarcation pneumatique. Il a été intercepté à 5h30 par les garde-côtes à 2, 5 miles, au nord de Cap Falcon (Aïn El Turck). Le second groupe, formé de 18 personnes parmi lesquelles se trouvaient deux femmes et deux bébés également à bord d'un pneumatique, a été intercepté à 8h30, à 6,5 miles au nord de l'Ile Plane (Aïn El Turck). Ces 45 harraga ont tenté de rallier les côtes espagnoles. Ils ont été remis à la Gendarmerie nationale pour être présentés ensuite devant la justice.

La veille, jeudi, trois groupes de candidats à l'émigration clandestine soit un total 40 harraga ont été secourus au large de Mostaganem et d'Oran par les forces navales de la façade maritime ouest. Parmi ces clandestins, deux femmes et un bébé de deux mois. Le premier groupe composé de 16 clandestins a été sauvé in extrémis au large de Mostaganem alors que deux autres groupes de 10 et 14 migrants ont été secourus respectivement au large d'Arzew et au nord d'Oran. Ces harraga avaient embarqué dans la matinée de jeudi dans l'espoir de rallier les côtes espagnoles. Toutefois lors de la traversée, ils se sont égarés et n'ont dû leur salut qu'à l'intervention des gardes côtes qui patrouillaient ces eaux territoriales. Les clandestins ont été conduits aux ports de Mostaganem et d'Oran où ils ont été pris en charge. Par ailleurs, dans la nuit de mercredi, les gardes côtes ont intercepté deux embarcations au nord de Cap Aiguille et de Cap Falcon avec à leur bord deux groupes de 15 et 11 harraga soit un total de 26 migrants.

La semaine dernière, le groupement de la gendarmerie d'Oran a démantelé deux réseaux de passeurs et cinq individus ont été arrêtés à Bousfer et Aïn El Kerma. Les membres de ces réseaux encaissaient entre 15 et 20 millions de centimes par personne pour aider les harraga à rallier l'Espagne. Dans la nuit de dimanche à lundi, 97 migrants ont été secourus ou interceptés ont par les forces navales de la façade maritime ouest au large de Mostaganem, Oran, et Ghazaouet.