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Les
opérations lancées depuis plus d'un mois par la commission chargée de contrôler
les extensions illicites dans trois cités essaimées à travers la contrée d'Ain
El Turck, a permis de démolir une dizaine
d'extensions érigées dans trois cités situées sur le territoire de la commune
d'Aïn El Turck, a-t-on
appris de sources proches des services techniques de la commune.
L'opération intervient, quelques jours, après la démolition d'une vingtaine de constructions illicites à Cap Falcon. La transgression relative à l'extension illicite, opérée au bas des immeubles des cités essaimées à travers la municipalité d'Aïn El Turck, semble avoir tendance à prendre des proportions démesurées. Lors d'une visite effectuée récemment, à Aïn El Turck, le wali d'Oran a exhorté les responsables locaux d'éradiquer cette infraction qui défigure les paysages. Le chef de l'Exécutif a été ferme en donnant des instructions concernant le lancement d'une opération de lutte contre le squat des espaces publics, dans les cités. Une vingtaine d'extensions illicites ont été démolies, à cette époque, dans la partie haute de la localité de Bouisseville, dans une cité longeant la double voie menant au village de Cap Falcon, par les services de l'APC. Il s'agit en fait d'extensions ceinturant, partiellement, des habitations, qui ont été érigées par les locataires des logements situés aux rez-de-chaussée des immeubles dans ces cités. A ce titre, et selon des sources proches de l'APC d'Aïn El Turck, une opération de contrôle a été lancée, il y a quelques jours, par les services de l'Urbanisme pour contrôler l'ensemble des cités et dresser un compte-rendu sur toute extension opérée aux balcons ou dans des espaces publics squattés. Il importe de noter que le phénomène des extensions illicites se pose, avec acuité, dans la municipalité d'Aïn El Turck, au même titre que les trois autres communes de cette daïra. Cette transgression a été, aussi, relevée dans la cité des ?350 logements sociaux' dans ladite municipalité et le quartier El Bahia à mi-chemin du village de Cap Falcon, dans plusieurs localités côtières. Il importe de noter, dans ce volet que le phénomène des constructions illicites a, également, pris des proportions presque incontrôlables et l'ironie du sort veut que ce soit la zone d'extension touristique, ZET, englobant le village de Cap Falcon, la localité de La Madrague et le lieu-dit ?Pain de sucre' qui est la plus touchée par la bidonvilisation et ce, avec l'installation de plusieurs regroupements de masures hideuses qui enlaidissent le paysage. Notons, aussi, que dans les prestigieuses localités de Paradis-plage et de Claire-Fontaine, qui sont considérablement loin de refléter l'image du nom pour lequel elles ont été baptisées, les baraques érigées en parpaings et la tôle ondulée, constituant un immense bidonville, ont entamé, insidieusement, le grignotement du sable. |
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