Initialement
prévu pour le 1er novembre dernier, le relogement des familles de Sidi El
Bachir a été finalement retardé pour permettre l'achèvement des équipements
d'accompagnement. A ce titre, les préparatifs vont bon train en prévision de la
distribution avant la fin de l'année des 1.600 logements sociaux au profit des
occupants du bidonville de Sidi El-Bachir. Une visite d'inspection a conduit,
avant-hier, les responsables du logement et de l'Office de promotion et de
gestion immobilière (OPGI) d'Oran au site des 1 600 logements sociaux afin de
s'enquérir des derniers travaux d'aménagement d'un parking et d'espaces verts.
Le wali d'Oran avait mis l'accent lors de plusieurs briefings à ce que le site
dispose de toutes les commodités pour pouvoir enfin remettre les clés aux
bénéficiaires de ce programme. Les responsables ont aussi inspecté la réfection
des trottoirs au niveau des îlots D, G et F. Parallèlement à cela, deux groupes
scolaires et une école primaire sont en cours de réalisation, ce qui évitera
aux élèves de se déplacer jusqu'au chef-lieu de Sidi el Bachir.
Notons,
par ailleurs, que 38 milliards de centimes ont été débloqués pour les travaux
de viabilisation du site, y compris toutes les opérations de raccordement aux
réseaux de gaz et d'AEP. Une partie de cette enveloppe, soit quelque 24
milliards de centimes, a été consacrée au raccordement aux différents réseaux,
y compris la viabilisation de tout le site, et 14 milliards de centimes ont été
réservés pour l'aménagement de cette cité. Les opérations de raccordement au
gaz et à l'eau doivent être achevées dans les délais, de quoi livrer le projet
tant attendu avant la fin de l'année. Les familles bénéficiaires de ce
programme initié dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire avaient
été recensées et identifiées, dans le cadre d'une vaste opération de recensement
et de vérification, menée par une commission mise en place par l'APC de Bir El-Djir. L'ancienne APC avait
recensé 1.000 familles bénéficiaires de ce programme de résorption de l'habitat
précaire. Le reste des logements, soit 600, était destiné aux mal-logés du
chef-lieu de commune. Les autorités locales ont prévu, une fois le projet des
1.600 unités réceptionné et les familles relogées dans leurs nouveaux
logements, de raser tout le bidonville ; ce qui permettra de récupérer une
importante assiette foncière et de réaliser des projets d'utilité publique.
Outre les 1.600 logements sociaux, la localité de Bir
El-Djir a déjà bénéficié d'un programme de 1.250
logements de type public locatif à Belgaïd.