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La convention entre la Fédération
algérienne de football (FAF) et la Ligue de football professionnel n'est
toujours pas signée. La LFP a été élue le mois de juin dernier et six mois après,
la convention n'est toujours pas signée. Les statuts de la ligue font référence
clairement à cette convention dans son article 5 qui définit les 18 missions
déléguées par la fédération à la ligue. A ce titre, on peut citer notamment «la
gestion des activités du football professionnel et l'organisation des
championnats des Ligue 1 et 2 dans le respect des règlements généraux de la
FAF, de la CAF et de la FIFA». La convention prévoit aussi de déléguer les
pouvoirs à la LFP en vue «d'organiser les compétitions pour les jeunes
catégories des clubs professionnels, la prise de sanctions disciplinaires
réglementaires, l'application des procédures d'accession et de rétrogradation
des clubs sportifs professionnels, l'homologation et la publication des résultats
et classements des clubs sportifs professionnels qui lui sont affiliés et enfin
négocier au nom des clubs les droits télévisuels des matchs de championnat avec
les organismes concernés». La LFP attend toujours la délivrance de son agrément
par le ministère de l'Intérieur en tant qu'association et ce, après avoir
organisé son assemblée générale constitutive. Mais cela n'aurait jamais dû
l'empêcher de signer une convention avec la FAF et d'activer dans la légalité.
Pour rappel, l'ancienne LFP dirigée par Mahfoud Kerbadj
activait sous l'autorité de la FAF puisqu'elle avait signé une convention avec
celle-ci.
La LFP de Kerbadj était structurée dans la mesure où son conseil d'administration se réunissait régulièrement et fonctionnait avec un secrétaire général. Ce qui n'est pas le cas de la LFP que préside actuellement Abdelkrim Medouar. Ce dernier s'était engagé, il y a deux semaines, de désigner un secrétaire général, un vice-président et de signer la fameuse convention avec la FAF. Il s'était accordé un délai de 10 jours qui est largement dépassé. En ce sens, cela laisse supposer qu'il y aurait un malaise entre la FAF et la LFP, sinon comment expliquer ce retard dans la signature de la convention ? Selon des indiscrétions à la FAF, Kheireddine Zetchi ne s'entendrait pas avec Medouar et ne voulait pas de lui à la LFP. Pour rappel, Medouar a été le premier opposant à Zetchi, alors nouvellement élu président de la FAF. Il critiquait la gestion de la FAF et continuait d'épingler Zetchi, même après avoir été élu président de la LFP. Il faut préciser que Zetchi avait soutenu un autre candidat pour être élu à la présidence de la ligue, en l'occurrence El-Morro de l'ASM Oran. Mais à la dernière minute, le ministère de la Jeunesse et des Sports avait opté pour Medouar, afin de contrecarrer Zetchi qui commençait à se rebeller contre le MJS. Il faut reconnaître que ce système de cooptation n'a pas servi le football d'où les problèmes dans lesquels se débattent la FAF et la LFP. Précision de taille aussi : le président de la JSK, Cherif Mellal, avait révélé que le MJS l'avait contacté pour le solliciter à voter en faveur de Medouar. Mellal qui est nouveau dans le football national, ignore ces pratiques et avait alors décidé de ne pas assister à l'AG élective de la LFP. |
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