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La suspension de l'arbitre
international algérien, Mehdi Abid Charef, par la
Confédération africaine de football (CAF) est perçue comme une véritable gifle
infligée à la FAF et son président Kheireddine Zetchi. L'absence de la FAF et du lobbying de l'Algérie au
niveau des instances continentale et mondiale est plus que regrettable. Abid Charef a été suspendu avec le Zambien Janny
Sikazwe, à titre conservatoire, pour «mauvaise
performance», lors des matchs de la Ligue des champions d'Afrique.
La sanction a été prise par le président de la Commission de discipline de la CAF, sachant que l'Algérie est absente des commissions spécialisées de la Confédération. Il faut relever que la Tunisie bénéficie d'une représentativité au niveau de la CAF et compte un membre élu au sein du Comité exécutif de la Confédération, ce qui a précipité la suspension d'Abid Charef. Pis encore, l'arbitre algérien a été accusé de «corruption» par les Tunisiens après sa mauvaise prestation lors du match aller de la finale de la Ligue des champions, Ahly du Caire-ES Tunis (3-1), disputé en Egypte. Abid Charef était devenu l'homme à abattre en Tunisie après avoir été accusé d'avoir arrangé le résultat du match aller de la finale de la Ligue des champions. Des accusations graves qui portent atteinte à l'arbitrage algérien, mais aussi au football algérien et à toute l'Algérie ! Le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, avait déjà réagi aux critiques de Abid Charef, le qualifiant d'arbitre compétent et s'était aussi engagé de le défendre. Or, il se trouve que Abid Charef est en train d'être sali par la CAF et ceux qui sont derrière cette instance notamment la partie tunisienne. Il faut reconnaître qu'il y a eu par le passé des erreurs pires que celles commises par Abid Charef sans que leurs auteurs soient inquiétés ou traînés dans la boue par la CAF. Aujourd'hui, si Abid Charef et les intérêts du football algérien sont touchés, la faute incombe grandement à la FAF. Pour rappel, le candidat de la FAF et de l'Algérie au Comité exécutif de la CAF, Bachir Ould Zmirli, a été carrément saboté. Le dossier de sa candidature n'est jamais parvenu au siège de la CAF pour des raisons qui demeurent mystérieuses à ce jour. En ce sens, Abid Charef et tous les Algériens qui seront éclaboussés ou sanctionnés par la CAF ne peuvent s'en prendre qu'à la FAF, laquelle avait privé l'Algérie d'un siège au sein du Comité exécutif à cause d'un différend entre les membres de la FAF et Ould Zmirli. |
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