Le
wali d'Oran vient d'adresser des instructions aux responsables concernés des
APC, de la daïra d'Aïn El Turck,
pour répertorier les biens et autres locaux communaux qui ont été squattés, en vu de leur évacuation, apprend-on d'une source proche de la
wilaya d'Oran. Cette mesure vise, en fait, à exploiter ces biens communaux
après leur évacuation et ce, à travers la création d'une activité lucrative à
même de contribuera à renflouer les caisses des APC et leur permettre de s'autofinancer,
indique notre source.
Il
sera procéder pour le besoin de cette opération, dans un premier temps, au
recensement des familles ayant squatté ces lieux, afin de les soumettre,
chacune d'elles, à une enquête, au cas par cas, en vu
de leur éventuel relogement. Il importe de noter dans ce volet qu'une dizaine
entre biens et locaux communaux, essaimés à travers la municipalité d'Aïn El Turck, sont squattés
depuis des années par des familles sinistrées. Il s'agit pour la gouverne du
boulodrome et du Centre de vacances de la localité de Bouisseville,
du théâtre plein air, de celle de Trouville, d'un bien et de deux locaux
communaux en plein cœur de cette municipalité. Notons que le squat de l'un de
ces deux locaux a été projeté, sous les feux de la rampe, à la faveur d'une
procédure judiciaire engagée, quelques mois auparavant, contre l'un des membres
de l'exécutif de la précédente APC. Il y a lieu, également, de signaler un
camping et un centre de colonie de vacance squattés par des familles sinistrées
dans le village de Cap Falcon. Notons encore, que la dernière opération
d'évacuation d'un bien communal remonte à l'année 2012. Cette opération a
permis la récupération de l'ancien camping de toile, de la localité de Claire-Fontaine, qui a été transformé en jardin public, au
grand bonheur des riverains, notamment les enfants. Quarante- deux familles
sinistrées, qui squattaient ce lieu, depuis une quinzaine d'années, ont été
évacuées et relogées dans une cité de logements sociaux, nouvellement réalisée,
sur les hauteurs de la localité de Bouisseville. Dans
cette même optique, il est également, utile de signaler le squat de la
superficie ayant abrité les ex-Galeries, qui a été cédé à un particulier,
mitoyenne à la cité de 350 logements sociaux, en plein centre de cette
municipalité par, au moins, une centaine de familles. Au début de ce squat, en
2009, il a été procédé au délogement des indus occupants par voie de justice.
Cependant d'autres familles sont revenues s'installer, en ces lieux communément
appelé le bidonville de ?la foire'. Ces occupants, à l'instar des autres
familles squattant les biens communaux, revendiquent leur relogement.