L'attente a été longue mais,
aussi bien les transporteurs que les voyageurs viennent de respirer après que
le ministre des travaux publics et du transport, M. Abdelghani
Zaalane, a inauguré avant-hier dimanche la nouvelle
gare routière qui accueillera quelque 50.000 voyageurs par jour à bord de plus
de 700 bus qui font la navette entre Blida, les principales villes de la wilaya
et de nombreuses autres wilayas, comme Médéa, Aïn-Defla,
Alger, Djelfa, Tipaza et même Oran, Tamanrasset et d'autres villes du pays. Jusqu'à maintenant, les bus utilisaient un espace à
proximité du marché Guessab, dépourvu de tout
équipement nécessaire aux voyageurs et aux chauffeurs, même les abris-bus sont
inexistants. La nouvelle gare routière multimodale située au quartier Ramoul a coûté 135 milliards de centimes et dispose de
toutes les commodités nécessaires aux voyageurs comme des restaurants, des
cafétérias, des toilettes publiques, un bureau de poste, une station de taxis,
des magasins divers. Des navettes entre la nouvelle gare routière et les divers
quartiers de la ville des roses sont prévues afin de permettre aux voyageurs de
les relier facilement. En outre, le ministre a annoncé la création d'une gare
ferroviaire à proximité de la gare routière dans le but de faciliter le
transport des voyageurs entre les différentes destinations à l'intérieur de la
wilaya ou à l'extérieur. Le volet sécuritaire n'est pas en reste, puisque 75
caméras ont été installées pour surveiller tous les endroits de la gare et
garantir la sécurité des personnes et des biens. Dans le cadre d'une fluidité
meilleure de la circulation à cet endroit, le ministre prévoit aussi la
réalisation d'une trémie dont les travaux devraient débuter aussitôt l'étude
réalisée. M. Zaalane a aussi inspecté les projets de
dédoublement de la RN69 entre Blida et Oued El Alleug,
de l'aménagement de l'entrée sud de la ville de Blida et de la réhabilitation
et le confortement de l'ouvrage d'art reliant Oued Sidi El Kébir
à Bouarfa. En marge de sa visite, le ministre a
insisté sur la maintenance et l'entretien qu'il qualifie de point faible malgré
la réalisation par l'Etat de nombreux projets vitaux dont certains ont été
abandonnés par manque de maintenance et d'entretien. Il a appelé les
responsables concernés à faire de la maintenance et de l'entretien une culture
au niveau des autoroutes et des autres infrastructures du secteur des travaux
publics afin d'améliorer le service public.