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Oran :
Effondrement partiel au 07 rue Azzedine Mohamed: Des habitants de Saint Antoine bloquent la route
par D. B. ![]() Des
habitants du quartier de St Antoine et plus précisément les occupants de
l'immeuble sis au7 rue Azzeddine Mohamed, ont bloqué
dans la soirée du mercredi, la circulation automobile au niveau de la rue de
Tlemcen. Le recours à la protestation intervient après l'effondrement d'une
partie des escaliers de l'immeuble. En effet, et selon les habitants, dans la
matinée de mercredi, une partie des escaliers du 1er étage s'est effondrée
causant d'énormes dégâts et provoquant une grande panique parmi les autres
familles occupant le site, notamment ceux de l'étage supérieur, ce qui a
nécessité l'intervention des services de la protection civile, le délégué du secteur
urbain et le chef de daïra. Face a
la menace d'un effondrement de tout l'immeuble, les familles ont préféré
quitter les lieux et se refugier dehors. Usant des
bacs a ordures et de
pierres, les habitants ont fermé l'avenue à toute circulation automobile, et
ont appelé le wali d'Oran à les integrer dans les
opérations de relogement. Selon les occupants de l'immeuble, la proposition
faite par les responsables de procéder à des travaux a été rejetée par les
habitants de l'immeuble qui exigent un relogement. Les occupant de la bâtisse
ont fait preuve d'un très grand calme, affirmant que leur action était
pacifique et qu'il veulent seulement attirer l'attention des responsables sur
le danger qui les menace, car l'immeuble, datant de l'ère coloniale, risque de
s'effondrer à tout moment. La protestation s'est déroulée dans un calme
relatif, si on excepte les « coups de gueule » de certains automobilistes
contraints de faire tout un détour. Les représentants de l'ordre présents sur
place ont réussi à nouer le dialogue avec les protestataires et ont réussi à
ouvrir l'axe routier à la circulation aux environs de midi. Sur place, nous
avons constaté qu'effectivement cet immeuble menace ruine et le risque d'un
effondrement total de la bâtisse est omniprésent, d'où la nécessité d'une
évacuation urgente des lieux. Selon un habitant du site, malgré le danger
permanent qui les guette, ils n'ont toujours pas eu de pré affectations,
contrairement aux habitants d'autres immeubles du quartier. Hier, les familles
n'avaient toujours pas été relogées. Un appel pressant a été lancé en direction
des autorités locales et principalement du wali d'Oran, pour inciter les
responsables concernés à se pencher sur leur situation et à les inscrire parmi
les familles sinistrées qui nécessitent un relogement en urgence. Il y-a lieu
de rappeler que les autorités de la wilaya d'Oran prévoient de reloger plus de
3.000 familles dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. Ces
familles habitant le vieux bâti sont recensées à travers neuf secteurs urbains
de la commune. Plus de 1.000 familles ont d'ores et déjà été relogées depuis le
début de l'année.
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