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Les relations entre la Ligue de football professionnel et les clubs des
Ligues 1 et 2 se sont détériorées de manière inquiétante ces derniers jours,
notamment après la récente sortie médiatique du président de la JS Kabylie,
Cherif Mellal, qui a appelé au retrait de confiance au président de la LFP,
Abdelkrim Medouar. Cet incident est de mauvais augure
pour le football national et la LFP dans la mesure où celle-ci est supposée
être l'émanation des clubs. Le rôle de la LFP est de défendre les intérêts des
clubs, ce qui ne semble pas être le cas puisque des clubs ont rejoint l'appel
de Mellal, à savoir contester Medouar qu'ils menacent
de retrait de confiance. La Ligue qui est l'émanation des clubs aura ainsi
failli à son rôle, sinon comment expliquer la contestation de plus en plus
grande des clubs contre cette structure chargée de la gestion des championnats
des Ligues 1 et 2. Des présidents de club ont déjà reproché à la Ligue sa politique
de deux poids et deux mesures, déplorant que la structure de Medouar privilégie des clubs au détriment d'autres. La
sortie de Mellal risque ainsi de laisser des traces, sachant que la Ligue de Medouar traîne déjà derrière elle des affaires qui l'ont décrédibilisée,
comme c'est le cas du traitement des dettes du CR Belouizdad,
le RC Kouba et l'USM Harrach, d'une part, et, d'autre part, celles de l'USM
Annaba. Medouar, qui était respecté et dont les
décisions avaient été applaudies au début de cette saison du fait de son
intransigeance et de sa détermination à appliquer les règlements et les lois
sur l'ensemble des clubs sans distinction, avait commencé à faire marche
arrière sous la pression de certaines parties. C'est à partir de ce recul de la
part de Medouar que la LFP a commencé à prendre de
l'eau de partout pour être fragilisée.
Au début de cette saison, Medoaur jurait par tous les noms qu'il ne reportera pas les matches des clubs engagés dans les compétitions internationales et qu'il leur n'accordera aucune faveur. Mais la réalité est toute autre puisque Medouar a renoncé à ses engagements pour arranger ces clubs. Pis encore, la LFP ne dispose pas d'agrément d'où l'attitude de Medouar qui fait profil bas. En ce sens, avec une LFP fragilisée qui fait face à une forte opposition de la part des clubs (majoritaires au sein de l'AG de la LFP), il faut s'attendre au pire. |
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