Absence
de raccordement au réseau d'assainissement et d'alimentation en eau potable,
perturbations fréquentes dans la collecte des ordures ménagères, éclairage
public défectueux, routes impraticables, est le vécu quotidien des habitants de
la localité de Ouadite, dans
la commune de Bousfer, daïra d'Ain El Turck. Les familles résidant dans ce village ne cachent pas
leur colère quant à leurs conditions de vie déplorables. Autant de tares qui
poussent les habitants à perdre patience. Les habitants de cette bourgade n'ont
que la misère et un quotidien fait de privations et de frustrations. Concernant
le réseau routier, il est quasiment impraticable. Il suffit de quelques gouttes
de pluie pour transformer toute la zone en un vrai bourbier. Le transport est
insuffisant et irrégulier.
«Nos
préoccupation ont été, à maintes fois, présentées aux élus qui nous ont promis
de régler nos problèmes, mais à ce jour rien n'a été fait. Nos craintes ne
cessent d'augmenter surtout avec ces risques d'inondation », soulignent nos
interlocuteurs. Durant l'été et toujours, selon ces mêmes riverains, « l'air
devient irrespirable et suffocant tellement il est chargé de poussières, et en
hiver, nous pataugeons dans la boue, d'où l'urgence d'un bitumage des artères
que compte la localité ». C'est surtout par temps pluvieux qu'ils souffrent le
plus. « Les routes se transforment en étangs et leurs enfants ne peuvent se
rendre à l'école. Pour sortir il faut mettre des bottes. Les automobilistes se
plaignent, aussi, des crevasses, des trous et des nids de poule », dira un
riverain et d'ajouter : « Une prise en charge réelle et efficiente des
problèmes des habitants de la cité semble plus qu'urgente ». Un calvaire qui ne
fait qu'augmenter les souffrances des travailleurs et des enfants scolarisés
tiraillés entre l'absence d'infrastructures scolaires et l'absence des moyens
de transports scolaire et urbain. Il faut signaler que dans certains endroits,
les quelque bus mobilisés pour transporter les voyageurs, y compris les enfants
scolarisés, sont loin de suffire pour le transport des milliers d'usagers
contraints de parcourir des centaines de mètres à pied ou d'opter, en ultime
recours, pour les taxieurs clandestins qui imposent leur diktat, en matière de
prix. Les responsable locaux, quant à eux, ils affirment que dans le cadre du
Plan de développement communal PCD, des opérations de développement et
d'amélioration du cadre de vie seront programmées dans les 7 quartiers de Ouadite, à l'instar de Akid
Lotfi, Sidi Bekheir et Haï Zohors,
entre autres?.