C'est fait ! Après le trophée de la coupe d'Algérie acquis aux dépens de la JSK, l'USMBA vient de remporter la Super-coupe, en s'imposant avec brio face au CSC. L'USMBA et ses joueurs ne doivent rien à personne. Même le CSC et ses Sanafirs ne sauraient contester le sacre du club belabbésien. Ainsi, l'USMBA aura réussi une saison inédite, car les hommes de Youcef Bouzidi ont réussi une sacrée gageure, étant donné les remous qui ont précédé cette finale et tout ce qui se tramait autour du club et ses mauvais résultats en championnat.

L'équipe de la Mekerra a vécu des péripéties sur lesquelles il est inutile de revenir, tant au niveau de l'administration que de la barre technique. Péripéties heureusement sans conséquences notables lors de cette finale importante pour les deux clubs. Comme un symbole, la délivrance est finalement venue grâce à ce pénalty transformé victorieusement par Lamara. Un bel exploit dans la douleur acquis non sans peine, mais qui lui a valu une consécration amplement méritée. Portés en force par un public record malgré le froid et les pluies diluviennes, les joueurs unionistes ont été à la hauteur des espérances placées en eux. Euphorique, c'est l'expression qui convient pour décrire l'ambiance intense et colorée qui régnait dans les travées du stade Tchaker de Blida. Il y avait de quoi être fier.

Digne des grandes finales, cette Super-coupe a bel et bien tenu toutes ses promesses, notamment sur les plans de l'intensité du jeu. Il y avait certes beaucoup d'engagement physique de part et d'autre, mais tout s'est déroulé dans un cadre sportif. Les Constantinois, qui ont pourtant bien géré les débats, ont baissé les bras devant cette équipe de l'USMBA visiblement plus volontaire et plus persévérante durant le second half. Mais on peut dire que le bon coaching de l'entraîneur Bouzidi avec l'incorporation de Seguer lors des 20 dernières minutes, qui a fini par porter ses fruits. Et comme il était écrit quelque part que tout allait se jouer dans ces fameux détails, il a fallu attendre la 94' pour assister au dénouement de la situation. Le CSC a eu l'occasion de tuer le match lors des cinq dernières minutes, mais ce qui devait arriver arriva. Les hommes d'Amrani n'ont rien pu pour éviter ce sort cruel.

Par ce sacre, les unionistes ont donc marqué de leur empreinte l'histoire de la Super-coupe d'Algérie. L'entraîneur de l'USMBA était sans doute l'homme le plus heureux, lui qui vient de décrocher sa première finale. Les « Vert et Rouge » de l'USMBA savent désormais à quoi s'en tenir, eux qui viennent d'écrire une belle page de l'histoire du club cher au regretté Docteur Abdelkader Hassani et à tous les Belabbésiens. A présent, il va falloir exploiter cette dynamique pour entamer la remontée au classement et viser le désormais principal objectif, c'est-à-dire le maintien parmi l'élite.