|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le
bureau local du Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels
de l'Education nationale (SNCCOPEN) veut reprendre le chemin de la
contestation.
Le syndicat a regroupé, hier, dans une AG, ses délégués locaux pour décider des actions à entreprendre, dans les jours à venir, pour appuyer les revendications des corps communs. Le coordinateur régional, ouest, de cette Organisation syndicale a promis des actions de protestation de grande envergure pour dénoncer la marginalisation des travailleurs par l'Académie. La première revendication des corps communs est le départ ?illico presto' du chef service du Personnel de la direction de l'Education nationale, accusé de tous les maux, par les délégués des corps communs qui regrettent le «mépris affiché par certains responsables pour leurs revendications légitimes». «Nous exigeons le limogeage immédiat du chef service du Personnel à l'Académie, l'application des décisions souveraines des commissions paritaires et des conseils de discipline, la prise en charge effective de toutes nos revendications et une représentativité des corps communs dans les commissions des ?uvres sociales. Nous allons discuter, avec nos délégués, les actions à entreprendre pour appuyer ces revendications. On optera pour des rassemblements périodiques devant l'Académie ou un arrêt de travail dans tous les établissements scolaires de la wilaya», affirme le coordinateur régional ouest de cette organisation syndicale. Il est à rappeler que le SNCCOPEN a élaboré, récemment, une plate-forme de 7 revendications. Le Syndicat réclame l'abrogation des articles 19 et 22 du statut général de la Fonction publique, la révision, à la hausse, des salaires, la majoration de la prime de rendement à 40%, la promotion des corps communs titulaires de diplômes universitaires, l'intégration effective des laborantins dans le secteur et la création d'une prime spéciale pour les ouvriers professionnels. Les articles 19 et 22 du statut général de la Fonction publique stipulent que : «les emplois correspondant à des activités d'entretien, de maintenance ou de service, dans les institutions et administrations publiques, sont soumis au régime de la contractualisation (?) les agents visés sont recrutés, selon le cas et en fonction des besoins des institutions et administrations publiques, par voie de contrat à durée déterminée ou indéterminée, à temps plein ou à temps partiel. Les emplois qu'ils occupent ne leur confèrent ni la qualité de fonctionnaire, ni le droit à une intégration, dans un grade de la Fonction publique». Le Syndicat autonome dénonce la spoliation des acquis sociaux des corps communs réduits par le statut général à la précarité de l'emploi. Il exige la titularisation automatique de toutes les recrues. |
|