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Le Mouloudia
d'Oran est replongé dans la série des mauvais résultats. C'est du moins
l'impression qui se dégage après la contre-performance enregistrée samedi
dernier face à la JSK. Ainsi donc, le déclic attendu avec le retour du coach Omar
Belatoui n'a pas eu lieu.
Pourtant, la JSK n'a pas fourni le bon match attendu comme l'a reconnu Franck Dumas lui-même. Le coach du MCO, lui, s'est dit satisfait de la prestation de son équipe mais guère du résultat. «J'aurai souhaité la victoire, mais je dirai qu'aujourd'hui, je suis content du rendement de l'équipe et satisfait des efforts fournis par les joueurs, notamment en seconde période. On a affronté une équipe bien organisée et invaincue depuis le début de saison», a-t-il déclaré. Face à une équipe de la JSK qui n'a pas joué sur sa véritable valeur, c'est le MCO qui a perdu deux points. C'est du moins la réalité du terrain où, il faut le dire, le Mouloudia n'a pas montré grand-chose sur le plan du jeu pour prétendre à la victoire. La sortie sur blessure de Gharbi a quelque peu chamboulé les plans, tant cet élément, pourtant en déficit physique, a été d'une grande utilité pour son équipe dans la récupération et la construction du jeu. Il a été remplacé par Frifer, l'international des U23, avant de procéder à un autre changement de l'équipe. Bedbouda, un arrière gauche, a été incorporé à la place de Kodjo au milieu de terrain. Ce changement a quelque peu nui à l'animation du jeu du MCO. Les observateurs estiment que la rentrée de Bouazza aurait pu donner plus de créativité au jeu mouloudéen. Nombreux sont ceux qui se sont demandés sur la non-utilisation de Bouazza. Certains parlent d'un complot en raison de clans, alors que d'autres évoquent un différend avec le président Baba. Les Mouloudéens doivent se surpasser pour revenir au devant de la scène ou, au moins, décrocher une place qui sied à la réputation du club dont l'engouement populaire a dépassé les frontières. Avec l'enchainement des matches, le MCO est devenu incapable d'entretenir une régularité dans les résultats. Mais il fallait s'attendre avec un effectif mal équilibré. Là, de nombreux observateurs pointent du doigt les longues errances de gestion. En se focalisant sur cette saison, on peut mettre en avant, sans crainte d'être démenti, un recrutement inadéquat. Certains joueurs n'ont pas été à la hauteur des espérances placées en eux. Tout ce bricolage est dû à l'absence d'un conseil d'administration digne de ce nom, comme l'exige le cahier des charges des clubs pros. Au Mouloudia d'Oran, il y a une crise de résultats et les recrues sont pointées du doigt, sans oublier pour autant l'ingérence de certaines personnes étrangères au club dans la gestion et les affaires de l'équipe. En quelques mots, le Mouloudia d'Oran a besoin de dirigeants qui ont la faculté d'inculquer aux joueurs le devoir du respect du maillot « Rouge et Blanc ». Par ailleurs, on vient d'apprendre que le wali d'Oran, Mouloud Cherifi, s'est engagé à contribuer concrètement, en annonçant qu'il existe des négociations pour un accord de sponsoring ou partenariat sous condition de bons résultats. |
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