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Des dizaines de demandeurs de logements
sociaux, venant de plusieurs quartiers de la ville et même des communes
environnantes, qui n'ont pas bénéficié de décisions de pré-affectation, ont
tenu, hier matin, un sit-in devant le cabinet du wali pour protester contre ce
qu'ils qualifient de « hogra caractérisée » qui les a
exclus des listes des bénéficiaires.
La majorité de ces protestataires sont des femmes et selon leur représentante, Mme Mounira, la plupart des dossiers ont été déposés aux années 1990 « et même avant », dit-elle. « Et malgré cela, nous n'avons pas bénéficié de décisions de pré-affectation et nous ne figurons sur aucune liste affichée, nous avons les seuls accusés de réception des dépôts de demande prouvant les dates. Et nous ne comprenons pas pourquoi nous avons été écartés complètement. Pourquoi on nous a complètement oubliés ». Et d'évoquer la déclaration du chef de la daïra faite auparavant, « que nous avions rejetée », ont-ils fait remarquer, affirmant que leur cas sera étudié mais pas avec ceux de la période 1990-2004, mais avec les demandes plus récentes, à savoir 2005/2018. Ils sollicitent l'intervention du wali pour qu'ils soient intégrés dans les listes qui seront affichées avant la fin de cette année 2018. « Car la plupart ne peuvent pas attendre et craignent que leur cas soit reporté aux calendes grecques », disent-ils. Reçus par le chef de cabinet, les protestataires se sont vu répéter la même proposition du chef de la daïra, en ce sens que leurs dossiers seront traités avec les nouvelles demandes de logement social. Le chef de cabinet leur a demandé de patienter encore un peu plus et de ne pas perdre espoir car il y aura assez de logements à distribuer dans l'avenir proche et tout le monde sera relogé. |
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