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Si sous d'autres cieux les distributeurs de billets
de banque ferment les uns après les autres faute de rentabilité surtout du fait
que les citoyens de ces pays utilisent davantage leur carte de crédit pour
effectuer toutes les transactions au cours de leurs achats, il en est autrement
chez nous où la monnaie sonnante et trébuchante est exigée dans tout achat.
Conséquence, on assiste à des chaînes interminables de citoyens venus retirer
leur pécule au niveau des bureaux d'Algérie Poste. Mais devant cet afflux de
nombreuses personnes préfèrent retirer leur argent par l'intermédiaire des
distributeurs automatiques de billets de banque (DAB) installés un peu partout.
Mais, aujourd'hui il est navrant de constater que ces appareils servent plus de
décor qu'à répondre aux attentes légitimes des usagers.
Entre absence de réseau ou, plus prosaïquement,
déficit d'alimentation en billets, les DAB ont malheureusement fini par ne plus
remplir leur rôle. Mais ce qui agace le plus les citoyens c'est que la panne
intervient à certaines dates précises du mois en l'occurrence les 12, 18 et 26
correspondant aux versement des salaires des enseignants, des militaires et des
retraités. Des citoyens expliquent qu'ils peuvent parfaitement comprendre une
panne due à l'absence provisoire de réseau, laquelle en général ne dure pas
très longtemps et ne peut être imputée aux services de la poste, mais ce qui
les dérange le plus, c'est que les personnes en charge de ces distributeurs ne
prennent pas la peine de les alimenter suffisamment en billets de banque. «
Quoi de plus frustrant que de voir son retrait refusé pour le motif que le
distributeur n'est pas alimenté pour des raisons inconnues, ou pour une panne,
vous forçant ainsi à subir une attente interminable devant des guichets
engorgés, des agents saturés et prêts à exploser pour un oui ou un non », nous
dira un retraité. Ce qui a été confirmé, c'est que certains DAB ne sont pas
alimentés les jours de grande affluence et au cours des week-ends. Cette
situation a été à maintes reprises dénoncée, mais cela semble laisser de marbre
les responsables concernés.