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Près de 498 jeunes chômeurs sortants des CFPA dans
les filières restauration et cuisine viennent d'être affectés au niveau des
cantines des écoles primaires dans le cadre des nouvelles dispositions arrêtées
par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Les APC de la
wilaya ont été instruites pour mettre en place
l'ensemble du dispositif organisationnel garantissant une gestion saine et
régulière de ces lieux de restauration à l'intérieur des établissements. Hélas,
quelques couacs ont surgi à l'entame de cette saison scolaire puisqu'on a
appris que des fournisseurs agréés ont décidé de suspendre leurs livraisons aux
cantines en raison des impayés du mois de septembre. Une menace qui sera mise à
exécution dès aujourd'hui, dimanche, selon la déclaration faite dans les locaux
de la fédération des artisans et commerçants de la wilaya.
Le motif invoqué semble à tout le moins surprenant dès lors que l'on sait que les procédures de paiement des prestataires de services sous contrat avec les communes prennent généralement du temps. Les factures du mois écoulé suivent un circuit connu des fournisseurs habituels et les cahiers des charges prévoient en principe ce genre de situation auquel cas les concernés savent à quoi s'en tenir. Alors même si ces fournisseurs sont dans leur bon droit, il est clair que leurs capacités commerciales ne les prédisposent pas à endosser des contrats de longue durée nécessitant une solide assise financière. La question reste du ressort de la commission des marchés de l'APC. Sur un autre plan, les services de la wilaya s'intéressent de près au transport scolaire notamment en milieu rural où la demande se fait pressante. Des bus seront prochainement affectés au profit des élèves des zones éloignées qui rencontrent des problèmes de déplacement. Une préoccupation que le wali, Mme Ouinez Labiba, entend sérieusement prendre en charge à en juger par les directives adressées aux responsables concernés. Par ailleurs, s'agissant des aides destinées aux élèves malvoyants, là aussi il convient de mettre de l'ordre en collaboration avec la direction de l'Education. Et pour cause, les visites médicales ont conclu à une nette augmentation des cas de déficience visuelle et les élèves démunis éprouvent de la peine à rassembler l'argent nécessaire pour l'achat de la lunetterie. Il faudra attendre presque la fin du premier trimestre pour que les subventions atterrissent dans la caisse. Entre-temps, le tableau vert n'aura pas été d'une grande utilité pour cette catégorie d'élèves. La solution pour que tous les élèves puissent avoir les mêmes chances en matière d'assimilation consistera, à l'avenir, à établir des conventions avec des opticiens de la wilaya sur la base d'un prix forfaitaire selon le degré de correction des verres et de régulariser par la suite un fois la subvention débloquée. Pareillement aux fournisseurs des cantines scolaires, il faudra trouver des opticiens en mesure de répondre aux critères voulus et qui? voient loin ! |
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