En dépit d'un renfort de choix, avec la présence des
Bachiri (ex-MCA), Mebarki
(ex-CAB), Tiouli (CRBAF), Boughalia
(WAT) ainsi que Moussa Mbarek (JSS), associés à une
pléiade jeunes talents tels que Hajib, Boutouba, Amiret, Mersel, Gafri pour ne citer que
ceux-là, l'IRBM n'arrive pas à décoller car, hormis la victoire à domicile face
au voisin l'ASBM, les protégés de Zemani ont concédé
sur leur terrain deux revers, un nul face au RCB Oued-R'hiou
et une défaite samedi dernier contre le SCMO alors, qu'à l'extérieur, ils n'ont
ramené qu'un seul point de Remchi face à l'USR,
concédant une défaite à Oued-Sly. Un maigre bilan en ce début de championnat qui accentue le doute dans
les esprits des joueurs qui doivent vite se ressaisir pour éviter de revivre le
cauchemar de la saison écoulée où le club avait flirté avec la relégation. Il
est de même pour l'entraîneur Kamel Zemani, qui devra
vite trouver les solutions adéquates qui tireront l'équipe vers le haut. Le
coach n'est pas sans savoir que seuls les bons résultats lui permettront de
travailler dans la sérénité. Il devra user de tout son savoir-faire pour
remettre l'équipe sur les bons rails et renouer avec le succès. Dans le cas
contraire, la situation, déjà alarmante sur le plan financier, se compliquerait
davantage. Une situation qui plongerait le club dans une crise qui sera
difficile à dépasser. Les camarades de Bachiri sont
sommés de se secouer afin de rassurer leurs supporters, déjà assez irrités par
la défaite de samedi at-home face au SCMO et de ce début laborieux en
championnat où l'équipe n'a récolté que cinq points sur les quinze possibles.
Une moisson jugée en deçà des espérances, étant donné le renfort de qualité par
rapport à l'effectif de la saison écoulée. Cette équipe, qui s'est fixé comme
objectif un maintien honorable, semble, du moins pour le moment, trouver les
pires difficultés pour se frayer un chemin dans ce championnat, et cet objectif
semble pour le moment difficile à concrétiser pour une équipe qui n'arrive pas
à décoller en se faisant corriger, y compris à domicile, par des formations
loin d'être un foudre de guerre. En attendant un réveil aussi rapide des
camarades de Tiouli, la sonnette d'alarme est tirée.