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Ce qui arrive à la FAF est la conséquence directe de la politique de
cooptation que connait ou subit cette instance. Son président, Kheireddine Zetchi a été lui-même
coopté à la tête de la FAF. Il a été imposé par le ministère de la Jeunesse et
des Sports pour évincer Mohamed Raouraoua au mois de
mars 2017.
On se souvient tous de l'Assemblée générale élective de la FAF qui s'était déroulée à huis clos afin de pouvoir coopter Zetchi dans l'opacité totale, sans la présence des médias. Cela avait ouvert la voie à des dérapages qui continuent de nuire à la FAF. La démission forcée de Rabah Saâdane de la Direction technique nationale est un prolongement ou une conséquence directe de cette politique de cooptation. Saâdane a été imposé par le ministère de la Jeunesse et des Sports à Kheireddine Zetchi, lequel a été, lui aussi, imposé à l'AG de la FAF. Aujourd'hui, ceux qui étaient derrière la désignation forcée de Saâdane à la tête de la DTN de la FAF ne sont plus en poste, ce qui a donné l'occasion au président de la FAF de chercher les poux dans la tête de Saâdane pour le forcer au départ d'une manière peu cavalière, pour ne pas dire humiliante. Zetchi, qui avait accepté d'être coopté, est en train de subir les conséquences de cette situation qui finira par emporter la FAF. En ce sens, il a fini par limoger Rabah Madjer qui lui a été imposé, alors qu'à l'époque, il devait engager Djamel Belmadi. Zetchi voulait aussi engager des techniciens espagnols à la DTN, des centres de formation et des académies de la FAF. Cependant, Zetchi, qui n'avait pas les coudées franches, avait accepté que Saâdane lui soit imposé. Aujourd'hui, la FAF aura perdu beaucoup de temps dans la mesure où elle limoge tous les responsables et les cadres qui lui ont été imposés. C'est le cas de la DTN qui aura connu trois responsables en l'espace de 18 mois, à savoir Toufik Korichi, Fodil Tikanouine et Rabah Saâdane. C'est le cas aussi de l'équipe nationale, sachant que Rabah Madjer a été également imposé à la FAF. Celle-ci a donc été contrainte d'adopter la politique de la compromission, d'où la multiplication des erreurs de la part de Zetchi qui s'était engagé à relancer la formation et le développement dans le football. |
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