Un délai de trois jours a été
fixé, à compter d'hier, pour les bénéficiaires des stands du marché de
proximité, qui ne se sont pas manifesté mardi, à l'occasion de son ouverture.
Passé ce délai, ils seront ainsi exposés à leur éventuel écartement des listes
de bénéficiaires, apprend-on d'une source proche de l'APC d'Aïn
El Turck. Il importe de signaler que ce marché de
proximité, situé dans le quartier ?Nakhil', qui a été
réalisé en 2012, qui était, depuis, à l'abandon et livré aux actes de
vandalisme, a finalement été ouvert, mardi, en présence des responsables
locaux. Des bénéficiaires se sont présentés pour s'installer dans leur nouveau
lieu de travail, alors que d'autres n'ont pas daigné répondre à l'appel.
L'important dispositif des forces d'intervention de police qui a été déployé
pour la circonstance n'a finalement pas eu à intervenir. Il importe de noter
que la confection des listes de bénéficiaires de ce marché, a été à chaque fois
vivement contestée par les postulants, qui n'ont pas hésité à assiéger les
sièges de l'APC et de la daïra d'Aïn El Turck. Certains bénéficiaires refusent toujours d'occuper
leur nouveau lieu de travail pour des raisons indéterminées. Du coup, la
décision de la délocalisation de l'actuel marché de fruits et légumes de ladite
commune, a été renvoyée à une date ultérieure et ce, au grand dam des habitants
domiciliés à l'intérieur et aux abords immédiats, qui ne cessent de dénoncer
les moult contraintes causées sur leur cadre d'environnement. Notons, aussi,
que la confection des listes des bénéficiaires du marché de proximité, a
constitué le principal vecteur de toutes les spéculations véhiculées sur la
place d'Aïn El Turck, ces
deux dernières années. Dans ce même registre, il y a lieu de rappeler,
également, que plus de deux ans après leur distribution, les 370 locaux
commerciaux, inscrits dans le cadre des dispositifs CNAC, ANSEJ et ANGEM, qui
font partie d'un programme initié par le président de la République, n'ont
toujours pas été occupés par leurs bénéficiaires. Ces locaux commerciaux, qui
ont englouti des milliards de centimes pour leur réalisation, sont livrés,
malheureusement, aux mignardises de la nature et aux actes de vandalisme.
Certains ont été carrément squattés par des familles sinistrées, alors que
d'autres, à l'exemple de celui du quartier Bensmir,
se sont transformés en lieux de rencontres et de beuveries pour des marginaux.
Toujours est-il que les
bénéficiaires, qui refusent de s'installer dans leur nouveau poste de travail,
invoquent la détérioration de ces locaux, l'absence d'électricité et d'eau
courante ainsi que leur éloignement, voire leur isolement, en ce qui concerne
ceux installés dans le quartier d'El-Bahia, situé à mi-chemin du village côtier
de Cap Falcon. Les responsables locaux ont ainsi beaucoup de pain sur la
planche pour solutionner ce problème, n'ayant que trop perdurer en charriant
moult contraintes et autres désagréments, qui sont directement à l'origine de
la dégradation du cadre de l'environnement et du cadre vie des habitants,
demeurant dans les alentours immédiats de ces locaux commerciaux.