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Des
locataires de la cité des logements LPA, dans le quartier Bensmir,
communément appelé douar Naqous, dans la municipalité
d'Aïn El Turck, qui a été
réceptionnée moins de deux années auparavant, mitoyenne aux 100 locaux
commerciaux, se sont rapprochés du Quotidien d'Oran pour exprimer leur
ras-le-bol contre le climat délétère qu'ils endurent.
Tout en dénonçant le squat de ces locaux commerciaux par des marginaux, nos interlocuteurs ont fait remarquer avec une pointe de dépit non dissimulé que « la situation s'est empirée un mois auparavant après une bagarre ayant opposé des membres appartenant à deux bandes rivales de délinquants armés de coutelas, qui s'est soldé par un mort et un blessé grave. (Information rapportée par Le Quotidien d'Oran). La plupart des belligérants hantent ces locaux et l'ont transformé en de véritables lieux de beuverie et de rencontre ainsi que de cache pour des objets volés. «Nous sommes tirés de notre sommeil en pleine nuit par des cris, des rires et de la musique à fond les décibels. Il serait préférable que les autorités décident de les transformer en une école ou un centre de santé pour le bien de la population du quartier, notre lieu de résidence, qui accuse d'ailleurs un flagrant déficit en établissement scolaire et de santé. Nous interpellons le wali pour mettre un terme à cette situation de déliquescence ». La même déplorable situation est endurée par les familles demeurant dans les alentours immédiats des autres 100 locaux commerciaux, situés sur la partie haute de la localité de Bouiseville. Selon le constat établi sur les lieux, certains de ces locaux sont squattés par des individus au louche acabit. Il importe de signaler que ces locaux commerciaux à l'instar de ceux de Cap Falcon ont été distribués en 2015, mais cependant les bénéficiaires refusent à ce jour de les occuper et ce, en raison de leur état de dégradation très avancée. En effet plus de deux ans après leur distribution, les 370 locaux commerciaux, inscrits dans le cadre des dispositifs Cnac, Ansej et Angem, qui font partie d'un programme initié par le président de la République, n'ont toujours pas été occupés par leurs bénéficiaires et ce, au même titre que le marché de proximité de Haï Nakhil, dans la commune d'Aïn El Turck, qui est constitué de 100 stands, qui ont englouti des milliards pour leur réalisation. Les bénéficiaires invoquent la détérioration de ces locaux, l'absence d'électricité et d'eau courante ainsi que leur éloignement, voire leur isolement, en ce qui concerne ceux installés dans le quartier d'El Bahia, situé à mi-chemin du village côtier de Cap Falcon, qui, notons-le, a été aussi squatté par des familles sinistrées. Notons encore que pour ces raisons, la décision de la délocalisation de l'actuel marché de fruits et légumes de ladite municipalité, a été renvoyée aux calendes grecques et ce, au grand dam des habitants domiciliés à l'intérieur et les abords immédiats, qui ne cessent de dénoncer les moult contraintes et autres désagréments causés sur leur cadre de vie. Il y lieu de rappeler que ces locaux commerciaux au même titre que la marché de proximité, qui demeurent depuis leur réalisation six années auparavant livrés aux actes de vandalisme, ont constitué le principal vecteur de toutes sortes de spéculations véhiculées sur la place d'Aïn El Turck. |
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