|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le
Directeur général de Total Lubrifiants Algérie, Stéphane Talleneau,
a affirmé hier, en marge du lancement de la seconde édition du challenge Startupper de l'année, que l'entrée en production de
l'usine de Total Lubrifiants d'Oran est prévue au premier trimestre 2019. Et
d'affirmer que les travaux avancent en précisant que son groupe donne beaucoup
d'importance au volet relatif à la sécurité industrielle et à la qualité des
produits.
Cette unité de production est en mesure de produire 40.000 tonnes par an. Une capacité de production qui, à a ses yeux, est capable de répondre à la demande nationale, sachant, dit-il, que les besoins du marché sont estimés entre 40.000 à 50.000 tonnes par an. Concernant les programmes d'investissement dans le domaine de l'exploration et la distribution, le DG de Total Lubrifiants s'est contenté de dire que le dossier en étude est en phase de finalisation, sans plus de précision. M.Talleneau a préféré parler de l'évènement du jour, relatif au lancement du concours «Startupper de l'année par Total». La compétition est ouverte aux jeunes porteurs de projets, d'idées, ainsi qu'aux entreprises qui ont moins de deux ans d'existence. Cette compétition à caractère technologique est ouverte gratuitement et concerne 60 pays sur plusieurs continents sans aucune limitation formelle en termes de secteur d'activité avec pour finalité première d'amener les trois projets lauréats à recevoir le label Startupper de l'année 2018 par Total. Ainsi qu'une aide financière et un accompagnement de la part de Total Lubrifiants Algérie. Les inscriptions seront ouvertes du 09 octobre au 13 novembre avec à la clé un accompagnement de la part de Total, une aide financière pour soutenir le processus entrepreneurial, une campagne de communication sur le territoire national notamment dans le milieu universitaire, et ce, à travers l'ensemble des universités du pays. Les initiateurs du concours précisent que les lauréats auront le label «Startupper de l'Année par Total», un «coup de cœur féminin» et un «coup de pouce de la filiale». Les conditions de participation sont l'âge, où le fondateur du projet ou de l'entreprise ne doit pas avoir plus de 35 ans, la nationalité, il doit être algérien, la maturité du projet. Le projet peut être au stade de l'idée ou bien une startup créée au cours des deux dernières années. Le projet doit aussi avoir un impact social et sociétal et proposer une solution qui répond à un problème lié à la santé, la sécurité, l'éducation, l'accessibilité ou tout autre domaine en lien avec les communautés locales. Le projet doit également avoir un caractère innovant, il ne doit pas forcément représenter une innovation révolutionnaire impliquant une transformation totale, améliorer une technologie, un produit ou un service existant ou même une façon de fonctionner suffit. Et pour finir, la faisabilité et le potentiel de développement. Les projets doivent être réalisables si on est au stade de l'idée, et avoir le potentiel d'être mis en place et déployés en Algérie. Le label «Coup de Cœur Féminin» vient enrichir l'édition 2018 de cet évènement hors du commun pour rependre à une problématique rencontrée lors de la première édition du Challenge où les femmes représentaient pratiquement 25% des gagnants dans le monde, alors qu'elles étaient seulement 13% à participer au Challenge, précise le DG de Total Algérie. Et d'enchaîner : «Ce prix spécial, complémentaire aux 3 prix du Challenge a pour objectif de donner le petit coup de pouce qui incitera les femmes entrepreneures à participer en plus grand nombre». La première édition qui avait englobé 34 pays et plus de 600 porteurs de projets inscrits sur la plateforme rien qu'en Algérie avaient mis en lumière la volonté des jeunes Algériens d'entreprendre avec des projets innovants, audacieux. Cette première édition avait primé 3 startups du label Sartupper de l'année par Total 2016. Le premier prix a été décerné au premier projet «Dzcasse» qui consiste à connecter toutes les boutiques de pièces de rechange automobile du territoire national et créer un seul entrepôt virtuel, cet entrepôt sera géré par une application sur le réseau en tant qu'un stock de pièces détachées. Il s'agit de créer une entreprise qui a pour mission la gestion d'un réseau de casse automobile sur le territoire national. Le deuxième projet «Rdv Toubib», une solution qui permet de gérer simplement et efficacement leurs Rdv sur une seule interface et sur une seule plateforme que ça soit pour les médecins et leurs patients. Le troisième projet «URBIIZ» est en fait un réseau social urbain sous forme de carte interactive basée sur la géolocalisation, qui permet d'accéder en temps réel aux événements et informations liées à votre voisinage : communauté et proximité (relationnelle), bons plans commerciaux, actions citoyennes autour de vous. |
|