Pas
moins de 312 candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés ou
secourus, depuis le 1er septembre, par les Forces navales de la Façade maritime
ouest, qui avaient pris la mer à partir des plages de Ghazaouet,
Aïn Témouchent, Oran et
Mostaganem. Sur les 312 ?harraga', 77 ont été sauvés
in extremis, après que leurs embarcations soient tombées en panne en pleine
traversée. Les autres ont été interceptés par les garde-côtes, à l'ouest du pays.
Parmi les migrants, l'on signale 11 femmes et 27 mineurs. Les forces navales
ont effectué, au cours de ce mois, 21 opérations de contrôle qui ont permis
d'intercepter les clandestins qui voulaient rallier les côtes espagnoles. Sept
autres opérations de sauvetage ont été également, menées pour secourir les ?harraga' qui se sont égarés en mer. D'importants moyens ont
été mobilisés pour ramener, sur la terre ferme, les candidats à l'émigration
clandestine.
Depuis
le début du mois, des dizaines de tentatives d'émigration clandestine ont été
avortées par les garde-côtes au large d'Oran, Mostaganem, Aïn
Témouchent et Ghazaouet. En
début d'année, une commission, présidée par le wali d'Oran et composée des
services des garde-côtes, de la gendarmerie et de la sûreté de la wilaya
d'Oran, avait été installée afin de débattre du phénomène de l'émigration
clandestine, étudier son évolution et dégager des solutions pour lutter contre
cette émigration clandestine. Les services de sécurité dont les éléments du
groupement de la gendarmerie et la sûreté d'Oran ont, pour leur part, renforcé
leur dispositif, sur la terre ferme. Souvent, ces jeunes qui tentent l'aventure
font appel à des réseaux d'intermédiaires qui leur procurent embarcation et
carburant contre d'importantes sommes d'argent. A Oran, 8 réseaux de passeurs
ont été démantelés par les services de la sûreté de la wilaya.