Un
conclave, présidé par le chef de daïra, a regroupé, jeudi, les responsables
locaux pour tenter d'endiguer le phénomène des chiens errants, à travers des
opérations régulières, qui cibleront, incessamment, des zones répertoriées au
préalable, essaimées à travers la municipalité d'Aïn
El-Turck.
Lors
de cette rencontre, il a été question des dangers que représentent ces animaux
nuisibles sur la population, notamment les enfants, programmant des battues
régulières pour lutter contre leur prolifération. Notons en effet, que les
meutes de chiens errants semblent avoir tendance à se multiplier, dans les
quatre communes côtières que compte la contrée et ce, en l'absence d'une
véritable planification concoctée pour réguler les opérations
d'assainissements. «Nous sommes conscients des dangers que représentent ces
chiens errants, mais malheureusement nous ne disposons ni de véhicule et encore
moins du nécessaire à leur capture », a confié un élu de l'APC d'Aïn El-Turck , avant de renchérir « nous faisons appel à des entreprises
privées pour tenter de juguler ce phénomène ». Toujours est-il que la présence
de ces animaux en meutes, dans les abords immédiats des établissements
scolaires, créent souvent la panique parmi les écoliers. Des cas de morsures
ont, même, été signalés par les parents d'élèves, qui ont interpellé, à maintes
fois, les élus locaux et ce, pour revendiquer une action visant à assainir
cette situation de déliquescence. « Je me vois dans l'obligation d'accompagner,
tous les matins, mon enfant à l'école à cause de ces meutes de chiens qui
rodent dans les abords immédiats de son établissement scolaire », a fait
remarquer un parent d'élève de l'école primaire ?Ahmed Wahby',
sise dans la localité de Paradis-Plage. Le même son de cloche s'est fait
entendre chez plusieurs responsables de famille, demeurant à Aïn El Turck. Certains gardiens
de parking attirent ces chiens errants en leur offrant de la nourriture et
argumentent ce fait, sans se convaincre eux-mêmes, qu'ils les assistent pour
surveiller les véhicules des locataires des cités, dans cette municipalité. Ces
mêmes locataires, où ces pseudo-gardiens de voitures exigent le droit de
stationnement, dénoncent cependant la présence de ces animaux. « Je suis contre
la présence de ces chiens, dont la réaction est imprévisible, qui rodent, de
jour comme de nuit, dans nos cités et véhiculent toutes sortes de maladies », a
commenté un locataire de la cité des ?350 logements sociaux' située dans ladite
municipalité. Un avis partagé par des locataires de la cité des ?400 logements'
LSP de Akid Abbès. La
présence de ces chiens sur les différents axes routiers de la contrée d'Aïn El-Turck, expose, également,
les usagers à des risques d'accidents de la circulation et suscite leur
courroux. «J'ai échappé par miracle à une collision avec un autre véhicule,
venant en sens inverse, en évitant un chien errant qui traversait la route » a
expliqué un riverain, domicilié à Cap Falcon où , en
effet, il a été relevé le plus grand nombre de ces animaux nuisibles. Il
importe de noter à ce sujet que l'incivisme manifeste de la part de certains
citoyens qui se traduit à travers le dépôt d'ordures ménagères dans des
endroits non-inscrits sur les rotations des camions de collecte contribue,
grandement, à amplifier ce phénomène dans cette partie de la wilaya d'Oran.