Dans
le cadre des opérations de lutte contre le squat des espaces publics, dans les
cités à forte concentration d'habitants, une vingtaine d'extensions illicites
ont été démolies, sur la partie haute de la localité de Bouisseville,
sise dans la municipalité d'Aïn El Turck, par les services de l'APC, a-t-on appris de sources
proches des services techniques de la commune d'Ain El Turck.
Il s'agit en fait d'extensions ceinturant, partiellement, des habitations,
longeant partiellement la double voie menant aux Andalouses, qui ont été
érigées par leurs propriétaires et ce, dans le but évident d'accaparer une
parcelle de terrain destinée à un jardin. Nos sources indiquent que ces
démolitions ont été entamées à l'issue d'une visite du wali d'Oran et qui avait
exhorté les responsables locaux à procéder à une opération de démolitions,
visant à éradiquer ces extensions illicites.
Il
importe de noter que le phénomène des extensions et constructions illicites se
pose, avec acuité, dans la municipalité d'Aïn El Turck, au même titre que les trois autres communes de cette
daïra vers lesquelles convergent des millions de vacanciers, chaque été. Cette
transgression a défiguré les paysages des prestigieuses plages du chef-lieu où
la bidonvilisation a grignoté des superficies de sable, dans plusieurs
localités côtières. En effet, selon le constat établi sur le terrain par ?Le
Quotidien d'Oran', le phénomène de la bidonvilisation des plages de la contrée
d'Aïn El Turck, héritage
des précédentes APC, a pris une ampleur presque incontrôlable et, comble de
l'ironie, ne semble, à priori, plus émouvoir quiconque. Ce déplorable état de
fait a, allègrement, contribué, au fil des jours, à la disparition quasi-totale
de grandes superficies de sable. Notons, que quelques mois auparavant, une
opération de démolition de masures, érigées sur les plages, a été menée par les
services de l'APC d'Aïn El Turck,
mais d'autres baraques, faisant office d'habitation, proposées à la location ou
à la vente, et/ou de local commercial, ont été construites illicitement depuis.
Il importe de noter que l'ironie du sort veut que ce soit la zone d'extension
touristique, ZET, englobant le village de Cap Falcon, la localité de la
Madrague et le lieu-dit ?Pain de sucre', qui est la plus touchée par la
bidonvilisation et ce, avec l'installation de plusieurs regroupements de
masures hideuses, qui enlaidissent le paysage. Dans les prestigieuses localités
de Paradis-plage et de Claire-fontaine, qui sont
considérablement loin de refléter l'image du nom pour lequel elles ont été
baptisées, les baraques érigées en parpaing et de la tôle ondulée, constituant
un immense bidonville, ont entamé insidieusement le grignotement du sable.
Notons, dans cette optique que, les éléments des brigades de la police de la
protection de l'Urbanisme et de l'environnement, PUPE, au même titre que ceux
de la gendarmerie nationale, ont opéré chacun dans sa compétence territoriale
et à maintes reprises, ces dernières années, des interventions sur pratiquement
toutes les plages et ce, pour annihiler des tentatives de constructions ou
d'extensions illicites en interpellant les auteurs.