La «mauvaise nouvelle» était dans l'air depuis plusieurs semaines déjà. En effet, lancés en décembre 2013, les travaux de réalisation de la raffinerie, implantée dans la zone de Sid El Abed, à une dizaine de kilomètres au sud de Tiaret, «ont été gelés jusqu'à l'amélioration de la situation financière du pays», selon le Pdg de Sonatrach M. Abdelmoumène Ould Kaddour, qui a reçu jeudi un député de la wilaya de Tiaret, M. Belkhiri Hamid, venu s'enquérir de la situation du projet. Selon l'élu de la wilaya, accompagné du président du groupe parlementaire du RND à l'assemblée populaire nationale, le Pdg de Sonatrach a donné des assurances que le projet n'a pas été annulé mais bel et bien gelé jusqu'à l'amélioration de la situation financière du pays, laissant entendre que les travaux pourraient reprendre dès la fin de l'année. Implantée sur un terrain de 320 hectares avec un terrain d'assiette de plus de 1 400 hectares, la raffinerie de pétrole est conçue pour une capacité de traitement de 5 millions de tonnes métriques de pétrole brut, par an, et aura pour objectif d'assurer les traitements primaires et secondaires nécessaires à la production et la maximisation des produits blancs avec des qualités conformes aux exigences internationales.

Le pétrole brut à traiter par la raffinerie de Tiaret sera le pétrole brut algérien «le Sahara Blend» qui proviendra du centre de stockage et de distribution de Haoud El-Hamra, dans le sud algérien. Les produits finis, appelés à sortir de la raffinerie de Tiaret, sont les essences, le kérosène/jet Fuel et le gasoil, propane et butane ainsi que la maximisation des produits comme le kérosène ou encore le gasoil.