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Les
députés du groupe parlementaire du Front des forces socialistes (FFS) ont
boycotté, lundi, l'ouverture de la session législative 2018-2019, et ont appelé
à l'ouverture d'une enquête sur les «raisons de l'émergence de l'épidémie de
Choléra».
Pour les élus du FFS, cette deuxième session de la huitième législature «s'inscrit dans une situation politique, économique et sociale caractérisée par une opacité et l'incertitude quant à l'avenir du pays». Critiquant le fonctionnement du pouvoir législatif, le FFS estime que le travail de l'APN «se révèle être juste un comité de soutien aux politiques» de l'exécutif «qui ont échoué et hypothéqué l'avenir du pays», affirme un communiqué du Groupe parlementaire du parti. «Les Algériennes et les Algériens espèrent qu'ils disposeront d'un parlement maître, dont le rôle constitutionnel est de représenter le peuple, de légiférer en son nom, et de répondre aux aspirations et aux défis auxquels le pays est confronté. Malheureusement, le Parlement, avec sa fausse majorité, est loin de ses devoirs constitutionnels et des aspirations du peuple», lit-on dans le communiqué. Pour le FFS, l'ouverture de la nouvelle session parlementaire intervient dans une situation imprégnée de «détérioration du pouvoir d'achat», de «restriction des libertés», «d'incertitude sur l'avenir politique, économique et social du pays», de «mauvaise gestion» et de «réapparition des épidémies et des maladies infectieuses». Sur ce sujet, le communiqué relève la «conduite catastrophique» du dossier de «l'épidémie de choléra» et la «contradiction entre les déclarations de divers responsables (ministères de la Santé, de l'Intérieur, de l'Environnement et de l'Agriculture)». «Les députés du Front des forces socialistes, exigent la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire sur les raisons de l'émergence d'une épidémie de choléra et les mesures prises, afin de prévenir et de protéger la santé des citoyens et de la santé publique». Par ailleurs, le communiqué renouvelle la demande du FFS de «reconnaître les martyrs du devoir et de la démocratie» par la «réhabilitation des anciens combattants de 1963-1965», estimant qu'«il n'y a pas de réconciliation», en l'absence de cette réhabilitation. |
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