|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Après trois défaites consécutives
en autant de matches joués, l'USMBA a attendu la venue du MCO, le géant aux
pieds d'argile, pour se refaire une santé et signer sa première victoire de la
saison.
Avec deux nuls à domicile contre le CABBA et le MOB et deux revers à l'extérieur face à la JSS et l'USMBA, le bilan du Mouloudia d'Oran parle de lui-même. Il est certain que les résultats réalisés lors de ces quatre premiers matches du championnat sont en deçà des espérances pour un club appelé à jouer pour le podium. Pire encore, en dépit des résultats décevants, le plus inquiétant reste cette anarchie dans le jeu des Oranais du Mouloudia qui suscite bien des interrogations. Il faut dire que cette fois encore, le président Belhadj Ahmed a été trompé par ses proches collaborateurs et des managers qui lui ont proposé des joueurs en fin de carrière. Au fait, depuis quand le MCO recrute des joueurs libérés par leurs clubs respectifs ? Ziri Hammar, non retenu par la JSK, la JSS et l'USMA, n'a pas joué la moindre minute. Yettou libéré par la JSK. Bedbouda non utilisé pendant presque une saison par le MCA. Aït-Ouamar, avec un âge (32 ans) qui ne correspond pas à la spécificité de milieu de terrain et non retenu par l'ESS. C'est le cas aussi de Bouazza qui n'a plus d'influence sur le jeu de son équipe. Nadji, lui aussi libéré par l'ESS, n'a pas encore confirmé son statut de nouvelle recrue. Quant aux anciens, où seul Helaïmia a été régulier, certains sont considérés comme intouchables et sont soutenus par des proches de Baba. A vrai dire pourtant, ils sont loin du niveau requis pour porter le maillot « Rouge et Blanc » et dont on dit qu'ils sont les décideurs du Mouloudia pour la simple raison qu'ils ont le soutien d'une partie du public. Après huit années de professionnalisme, il est impensable qu'un club de la trempe du MCO, prétendu professionnel, soit géré comme un club amateur sans aucune structure administrative digne de ce nom. Au MCO, les décisions sont souvent dictées par la rue ou les proches de Baba. Ajouter à cela le problème d'indiscipline. Ce qui s'est passé après la défaite à Béchar où les joueurs ont eu un comportement indigne et inadmissible qui rejaillit fâcheusement sur la réputation du Mouloudia d'Oran. Là aussi, on pointe d'un doigt accusateur certains éléments qui sont à l'origine de cette situation. Alors, y a-t-il un complot contre l'entraîneur ? En tout cas, à Sidi Bel-Abbès, les joueurs sont passés inexplicablement à côté de la plaque avec une défense passoire et inexistante, un milieu de terrain sans âme et totalement absent dans la récupération et une attaque mise sous l'éteignoir et en manque flagrant de solutions offensives, avec des balles aériennes sans danger. Ceci ne nous empêche pas de dire que Badou Zaki a également sa part de responsabilité. Le coach marocain s'est distingué par de fréquents changements au sein de l'équipe, comme si après la longue période de préparation en Turquie et les matches amicaux disputés ici à Oran, il peine encore à composer son équipe type. En somme, à l'issue de cette défaite, ou plutôt cette mascarade, le président Belhadj Ahmed a programmé une réunion d'urgence avec son entraîneur hier pour lui proposer la résiliation de son contrat. On parle aussi de l'exclusion de trois joueurs pour indiscipline et insuffisance de rendement. Il s'agit, selon nos sources, de Nadji, Aït-Ouamar et Bedbouda. Hier, nous avons appris que l'entraîneur en chef, Badou Zaki et son adjoint se sont envolés pour le Maroc. Selon des indiscrétions, le contrat du technicien marocain a été résilié par le président Belhadj. |
|