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![]() ![]() ![]() ![]() Le Mouvement de la Société pour la Paix (MSP) va se prononcer sur sa
participation à la prochaine élection présidentielle et annoncer le nom de son
éventuel candidat, après la réunion de son «Majliss echoura», prévu au mois d'octobre.Lors
d'une conférence de presse organisée, jeudi, conjointe ment avec le chef du
parti Tajamou Amal Al Djazair'
(TAJ) Amar Ghoul, le président du MSP Abderrezak Makri a expliqué que
la participation de son parti à la prochaine élection présidentielle et le
choix de son candidat seront connus lors du Conseil national de la Choura, qui
doit se réunir en octobre prochain. M. Makri
a précisé que son parti va contacter, après l'Aïd El Adha,
les composantes de la société civile pour leur présenter l'initiative du
consensus national pour une transition démocratique, avant de la formuler et
d'en remettre une copie aux concernés après la tenue du Conseil national de la
Choura. Prévu au mois d'octobre prochain, ce conseil devra, surtout, prendre
position vis-à-vis de la prochaine élection présidentielle, et présenter son
candidat pour ce rendez-vous électoral. Faisant le point sur l'opération de
présentation de l'initiative à certaines formations politiques, dont le RND et
le FLN, M. Makri a indiqué avoir relevé « un terrain
d'entente », ce qui constitue en soit, a-t-il dit, «
un point positif ». « Il est vrai que l'approche politique est encore objet de
débats. Nous sommes satisfaits, toutefois, du consensus concernant les autres
dimensions, ce qui est de nature à garantir une coexistence entre les
différentes composantes de la classe politique sur la scène nationale », a-t-il précisé. M. Makri a ajouté
que l'initiative politique du MSP « n'est pas limitée dans le temps ». Pour
lui, la prochaine présidentielle constitue une occasion pour mettre « en oeuvre son initiative de consensus national sur le terrain
». Pour autant et jusqu'à présent, cette initiative politique du MSP a
rencontré une fin de non-recevoir du FLN, du RND et de certains partis
d'opposition, dont le RCD. Dimanche dernier et à l'issue de sa rencontre avec Abderrezak Makri, le chef du RND
Ahmed Ouyahia a affirmé qu'il milite, s'agissant de
la présidentielle de 2019, pour un nouveau mandat du Président Bouteflika, par
souci de « stabilité et de continuité » nationales. Il a également rappelé que
le RND considère qu' « il n'y a pas de place pour une transition politique dans
un pays qui retourne régulièrement aux urnes, car ce serait là un déni de la
souveraineté populaire. » Le 24 juillet dernier, à l'issue d'une heure de discussions,
avec le chef du MSP, Djamel Ould Abbès
avait rappelé la position du FLN: « il n'y a pas de
rétropédalage de notre part. Le 17 mars, puis le 7 avril, dans cette même
salle, on a appelé à la continuité au nom des 700.000 militants du FLN. Nous nous
sommes dit que cette proposition du MSP est peut-être l'occasion pour que le
souhait du FLN soit celui de toute la classe politique, sur la base d'un
programme ambitieux sous la direction de Abdelaziz
Bouteflika, président de tous les Algériens. » Le MSP a, également, présenté
son initiative au FFS et à Ali Benflis. Dans des
déclarations de presse, le chef du MSP, parlant de l'initiative de son parti,
après les réactions politiques et celle du vice-ministre de l'ANP, a estimé que
« notre initiative a fait grand bruit et elle a fait bouger la scène politique.
C'est très important », ajoutant que « notre initiative a donc le mérite
d'avoir secoué la classe politique. Ce n'est pas rien. » Il a ajouté, dans des
déclarations à un site électronique, que cette initiative politique du MSP « a
fait sortir tous les acteurs de leur expectative et de leur mutisme », et «
elle a relativisé la fatalité d'un cinquième mandat pour Bouteflika. Elle a
donné l'espoir qu'il peut y avoir d'autres issues, c'est-à-dire une alternative
autre que le cinquième mandat. » Quant au président de TAJ, Amar Ghoul, il a salué plusieurs aspects contenus dans
l'initiative politique du MSP, notamment ses volets économique, social et
international. « L'idée du consensus a, de tout temps, été un point important
pour notre formation politique, qui avait lancé par le passé des initiatives
similaires, notamment « le front national pour relever les six défis». Amar Ghoul a estimé que le dossier politique ne se limitait pas
aux échéances électorales, et s'est félicité de certaines propositions
contenues dans l'initiative du MSP telles que la moralisation de l'exercice
politique et la lutte contre la corruption. Pour autant, Amar Ghoul a réitéré le soutien de son parti au Président
Bouteflika s'il décide de se porter candidat.
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