Le
tapis rouge a été déroulé, mercredi soir, au Festival international d'Oran du
film arabe (FIOFA) 2018 au cinéma Maghreb (ex-Régent) avec un vibrant hommage
rendu au comédien égyptien Mohamed Hanidi, présent à
ce festival, au cinéaste algérien Farouk Beloufa,
auteur du fabuleux film «Nahla», traitant des débuts
de la guerre civile au Liban et l'icône du cinéma et de la chanson arabe, Fatma
Kamel Chakir, connue sous le nom de Chadia. Tous deux morts cette année. Cette 11ème édition
marquera une année de plus au FIOFA et un engagement du ministre de la Culture,
Azzedine Mihoubi, absent à la cérémonie d'ouverture,
mais présent par son représentant, le chef du cabinet du ministère de la
culture, Ali Ardjane, de soutenir le festival dans
les prochaines éditions. Ce qui assure la continuité de cette manifestation
culturelle malgré une réduction du budget chaque année. Le festival a été
ouvert en présence de vedettes du cinéma arabe, dont l'actrice égyptienne Afaf Chouaïb, l'actrice libanaise
Tokla Chamoune,
réalisatrice et productrice également, ainsi que Chokra
Mortaji, membre du jury du court métrage et aussi
l'actrice syrienne, Kenda Hana,
et le grand réalisateur égytien Youcef Khaled. Dans
son allocution d'ouverture, le chef de cabinet du ministère a souligné
l'importance de ce festival en tant qu'espace pour la promotion du cinéma arabe
au niveau international. «Le cinéma», dira-t-il, «est devenu le miroir du vécu
quotidien des populations avec ses points positifs et négatifs et aussi une
boussole qui nous protège contre la violence et le radicalisme». Au court de
cette cérémonie d'ouverture, le public a eu un aperçu des films en compétition
pour le grand prix du FIOFA, le «Wihr d'or» dont 10
longs métrages, 14 courts métrages et 14 documentaires. Dans la catégorie des
longs métrages, l'Algérie participe avec deux films : « Nous n'étions des héros
» de Nasredine Guenifi,
adapté de l'ouvrage d'Abdelhamid Benzine « le Camp » et «Jusqu'à la fin des
temps» de Yasmine Chouikh.
Pour
clôturer la soirée, le public a assisté à la projection du film «Carma» du
réalisateur égyptien Khaled Youcef. Au lendemain du festival, un atelier a été
organisé au siège de la commune d'Oran sur les métiers du cinéma où
l'universitaire Mohamed Bensalah a souligné
l'importance d'intégrer le cinéma dans le système éducatif et la formation
professionnelle du fait que le cinéma à travers l'image et le son est aussi un
outil éducatif. Un autre atelier a été organisé sur l'écriture du scénario,
animé par l'Américain d'origine algérienne, Yacine Irving Belateche.