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le slogan «vivre ensemble en paix», la 11ème édition du Festival international
d'Oran, du Film arabe (FIOFA) 2018 verra sa levée de rideau, mercredi 25
juillet, au cinéma ?Maghreb', ?ex-Régent', avec un vibrant hommage qui sera
rendu au cinéaste algérien Farouk Beloufa, réalisateur
du film ?Nahla', traitant de la guerre civile au
Liban, et l'icône du 7ème Art arabe Chadia. Le film
?Carma' du réalisateur égyptien Khaled Youcef est programmé, lors de la
cérémonie d'ouverture. Malgré la réduction, encore cette année, de la subvention,
4 milliards de centimes, accordée pour son organisation, le FIOFA résiste et se
bat pour affirmer sa dimension internationale, contre vents et marées.
Cette 11ème édition sera marquée par une variété appréciable de la production du film documentaire et la participation algérienne, en force, avec 5 films des 14 qui seront en compétition pour le grand prix. En plus de 10 longs métrages et 14 courts métrages traitant de différents thèmes dont les problèmes de société, la guerre, l'amour et l'exil. Selon le commissaire du Festival, Brahim Seddiki et Mohamed Bensalah, membre de la Commission de visionnage et de sélection des films, pour le FIOFA, le choix des films pour leur participation à ce festival, a été difficile vu le nombre important des films proposés, 360 au total que la commission a eu à visionner, pour ne retenir que ceux traitant des problèmes sociaux et de la situation des pays arabes. Le réalisateur algérien Merzak Allouache présidera le jury des longs métrages, la Libanaise Tekla Chamoune, présidera le jury de la section courts métrages et enfin le réalisateur et écrivain irakien Kacem Hawl Sadoum présidera celui des documentaires. Quant à la participation algérienne, dans la catégorie longs métrages, deux films sont en compétition, «Nous n'étions pas héros» de Nasredine Guenifi, adapté de l'ouvrage d'Abdelhamid Benzine «le Camp» et «Jusqu'à la fin des temps» de Yasmine Chouikh. Les autres œuvres en compétition sont, respectivement, «Kilikis, la cité des hiboux» du Marocain Azlarabe Alaoui Lamharzi, «Un homme et trois jours» du Syrien Djoud Saïd, éPhotocopieé de l'Egyption Tameur Ochri, «Tunis by night» d'Elyes Bakar, «Amouri» de l'Emirati Ameur Selmine El Mori, «El Ahla» de l'Irakien Mohamed Derradji, «Nour» du Libanais Zaarour, «Le Devoir» de la Palestinienne Anne Marie Djasser. Dans la section court-métrage, deux films algériens sont en lice dont «Feuille blanche» de Mohammed Nadjib Amraoui et «Champ de bataille» de Anwar Smaine. Les autres courts métrages représenteront l'Egypte, la Syrie, le Bahrein, l'Irak, l'Arabie Saoudite, la Libye, le Liban et la Palestine. Le film documentaire enregistre une forte présence algérienne avec cinq films «Sur les traces des camps de concentration» de Saïd Oulmi , «La bataille d'Alger, un film d'histoire» de Malek Bensmail, «Souvenirs d'exil» de Mokhtar Karboua, «Des moutons et des hommes» de Karim Sayad et le film «la Bataille d'Alger» de Salim Aggar. Le Festival est, aussi, une occasion pour la formation de 100 jeunes cinéphiles, dans les métiers de la cinématographie, d'où l'organisation d'ateliers sur le scénario, la mise en scène et l'éclairage et lumière. Le FIOFA ne sera pas limité à la wilaya d'Oran seulement, il sera présent aussi dans les wilayas limitrophes : Mostaganem, Sidi Bel-Abbès et Mascara avec la projection de la dernière œuvre de Ahmed Rachedi «Les Sept remparts de la citadelle» en présence du comédien Hassan Kechache. Il est prévu, aussi, l'organisation d'une table ronde sur le thème : «Sensibilisation et formation aux métiers du cinéma et de l'audiovisuel» qui sera animée par Mohamed Bensalah, critique et écrivain algérien et Ahmed Bedjaoui, universitaire et spécialiste du cinéma. |
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