|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, qui vient de
vivre une expérience malheureuse avec le technicien bosniaque Vahid Halilhodzic, a prévu une
solution de rechange après l'achoppement des négociations avec le Français
Hervé Renard. Ce dernier a justement indiqué hier sur les réseaux sociaux qu'il
n'entraînerait aucune nation africaine par respect au Maroc, ce qui signifie
que le technicien en question ne prendrait en aucun cas en charge la barre
technique des Verts. « Certaines personnes évoquent mon avenir dans les médias
afin de semer le trouble (?), une chose est certaine : par respect pour le
Maroc et tous les Marocains, je ne partirai en aucun cas pour une autre nation
africaine quelle qu'elle soit », a publié hier Hervé Renard sur son compte Instagram. Par ailleurs, le président de la FAF n'a pas
rompu les contacts avec le technicien portugais Carlos Queiroz
de crainte justement de ne pas pouvoir conclure avec Renard. Pour rappel, Zetchi a mis tout le paquet sur Renard surtout qu'il a été
encouragé par les pouvoirs publics d'engager ce technicien.
En ce sens, la FAF était disposée à prendre en charge la moitié du montant de rachat de la clause libératoire de Renard qui est sous contrat avec la Fédération royale marocaine de football (FRMF) jusqu'en 2022. Connaissant la sensibilité qui caractérise les relations entre le Maroc et l'Algérie, la FRMF a décidé de casser sa tirelire pour garder Renard, lequel a enregistré d'excellents résultats avec l'équipe nationale du Maroc, sachant que Renard passe pour être un spécialiste en Afrique pour avoir remporté la CAN en 2012 avec la Zambie et en 2015 avec la Côte d'Ivoire. Certaines informations laissent entendre aussi que Renard est en train d'exploiter l'intérêt que lui porte la FAF afin de revoir son salaire à la hausse au Maroc. L'entraîneur français percevait un salaire de 55.000 euros et devrait renégocier son contrat après son parcours en Coupe du monde de Russie. Et avec l'entrée en lice de l'Algérie, Renard se retrouvait en position de force pour négocier davantage à l'aise avec la FRMF. De ce fait, la FAF a pris ses devants. Pour le président de la FAF, le Portugais Queiroz répond au profil recherché par la fédération. Queiroz bénéficie d'une bonne expérience pour avoir qualifié l'Afrique du Sud au Mondial 2002 et l'Iran au Mondial 2018. Il a exercé en Europe dans de grands clubs et a côtoyé de grands entraîneurs. A tout cela, s'ajoutent sa force de caractère et sa discipline de fer qui font de lui un technicien ne badinant pas avec la discipline. |
|