Le
coordonnateur pour la lutte contre le terrorisme de l'Union européenne (UE),
Gilles De Kerchove, a relevé lundi à Alger
«l'immense» expérience de l'Algérie en matière de lutte et de prévention contre
le terrorisme. M. De Kerchove s'exprimait dans une
déclaration à la presse à l'issue de l'audience accordée par le ministre des
Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, à de hauts
fonctionnaires européens qui ont tenu avec leurs homologues algériens une
réunion préparatoire à la deuxième session du dialogue stratégique Algérie-UE
sur les questions sécuritaires et la lutte contre le terrorisme, prévue en
octobre prochain à Alger. «Je me réjouis beaucoup de la rencontre d'aujourd'hui
à Alger où, en compagnie de collègues de la Commission européenne et du service
européen pour l'action extérieure, nous préparons la deuxième session du
dialogue stratégique que M. Messahel et la Haute
Représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la
Politique de sécurité, Federica Mogherini,
coprésideront en automne prochain», a-t-il déclaré.
Il a relevé que ce dialogue est «extrêmement important» pour l'UE, compte tenu,
a-t-il dit, du rôle «stratégique et central» de
l'Algérie et son «immense expérience» en matière de lutte et de prévention
contre le terrorisme. Le responsable européen a indiqué que sa rencontre avec Messahel a permis de «baliser l'état des relations
bilatérales qui sont extrêmement riches dans divers domaines qu'il s'agisse de
la cyber-sécurité, de la prévention de la radicalisation, du financement du
terrorisme ou de l'échange d'analyses sur la situation régionale,
particulièrement au Sahel». «J'étais très content de revoir M. Messahel que je connais depuis huit ans et je suis toujours
extrêmement intéressé par ses analyses, étant donné sa connaissance approfondie
de la région et de l'ensemble des grands défis en matière de sécurité», a-t-il affirmé. La première session de ce dialogue
stratégique de haut niveau a été lancée le 19 octobre 2017 à Bruxelles, sous la
direction de M. Messahel et Mme Mogherini,
rappelle-t-on.