Des
occupants de maisons précaires de la vieille ville, de la basse et haute Souika, de Souk El Asser, Rahbet Essouf, la Casbah et
l'ex-rue Chevalet, qui se sont déjà rassemblés jeudi dernier devant le cabinet
du wali, sont revenus à la charge, hier, pour réclamer leur relogement.
Selon
leur représentant, M. Hacène, « nous nous sommes d'abord
rassemblés devant le siège de la daïra, dès huit heures 30 minutes, mais face
au refus du premier responsable de cette administration de nous recevoir, nous
avons décidé de venir ici et demander à voir le wali ». Ajoutant que « nous
estimons aussi que nous sommes concernés par les opérations de relogement, en
raison des conditions dans lesquelles nous habitons, qui sont des plus
précaires, à savoir des maisons vétustes et menaçant ruine. Malheureusement
notre cas a été ignoré et nous n'avons pas été portés sur la liste des 1.762
logements distribués la semaine dernière ». Distribution de différentes
formules (social, LSP ou participatif, de l'agence Aadl
et promotionnels), qui a fait partie d'une opération plus large, qui s'est
déroulée le même jour dans plusieurs wilayas du pays. « Et nous sommes là
aujourd'hui, ajoute-t-il, pour rappeler notre cas à qui de droit dans l'espoir
que nous n'allons pas être oubliés lors de l'affichage de la prochaine liste de
bénéficiaires de relogement, réservée aux habitants de la vieille ville et
qu'on dit au nombre de 1.700, à l'unité de voisinage n° 20 de la nouvelle ville
de Ali Mendjeli ». Une délégation des contestataires
a été reçue en fin de matinée par le chef de cabinet, qui leur a promis de
transmettre leurs préoccupations au premier responsable de la wilaya, leur
demandant en contrepartie de faire montre d'un peu plus de patience. Et ce
n'est qu'après ces assurances qu'ils se sont résolus à se disperser.