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Une
distance de 140 m du projet de la pénétrante 28 sépare, encore, les cités AADL Aïn El Beida, de la zone ouest d'Oran. Le chantier de la
route d'accès entre le CW 73 (Oran-Aïn El Beida) et
les nouvelles cités AADL, livrées récemment, est à l'arrêt depuis plusieurs
mois, en raison d'un tronçon de 140 m. Cette partie de la route est en
souffrance à cause des besoins des chantiers de construction de logements
location-vente menés par une société chinoise. Les délégués des habitants des
cités AADL montent au créneau pour exiger la relance, en urgence, par la
direction des Travaux publics (DTP) de la wilaya d'Oran de cette partie de la
route. Le problème du chantier, en souffrance, de la pénétrante 28 a été ainsi
soulevé par les représentants des habitants, lors de la dernière sortie sur le
terrain des responsables de la direction du Logement de la wilaya d'Oran. La
première responsable de cette direction s'est engagée à mettre tout en œuvre
pour relancer ce chantier en souffrance. Des instructions ont été ainsi,
données pour finaliser ce chantier dans les plus brefs délais.
Les délégués des habitants ont, également, pris contact avec la direction des Transports de la wilaya d'Oran pour le prolongement de la ligne 16, vers les cités AADL. «Cette direction a dépêché ses cadres pour étudier le tracé de la future ligne qui sera desservie par des bus de l'ETUSO », affirment les représentants des habitants. Il faut préciser que l'arrêt du chantier de cette route d'accès pénalise, lourdement, les habitants des cités AADL contraints de faire un long détour via le 4ème Bd périphérique pour rejoindre la ville. Cette route d'accès qui avait été réalisée en 2017, après le relogement de centaines de familles qui occupaient le bidonville, communément appelé le «Virage» est le seul accès direct entre les cités AADL de la localité d'Aïn El Beida et la zone ouest de la ville. Les nouvelles cités AADL construites dans un couloir long et étroit se trouvent coincées entre le cimetière et le 4ème Bd périphérique, sans aucune issue directe pour rallier la ville. L'arrêt du chantier de cette route, pour les besoins des chantiers de la société chinoise, chargée de la construction des logements location-vente, semble perdurer ce qui pénalise les habitants et en particulier les ménages non motorisés. Un trajet en taxi entre la ville et ces nouvelles cités AADL revient au triple pour les personnes non véhiculées. Il faut aujourd'hui, emprunter un long détour pour se rendre aux nouvelles cités AADL, de cette zone au lieu de passer directement, par la ?Glacière' et l'Hôpital militaire. Les quelques bus qui desservent ces nouvelles cités sont aussi obligés de passer par l'avenue des Martyrs de la Révolution, la RN 24, puis le 4ème Bd périphérique pour rallier leur terminus situé à la cité AADL de Aïn El Beida. Conséquence de cette situation, le trajet entre M'dina J'dida et les nouvelles cités AADL dure au minimum 45 minutes. Durant les heures de pointes ou les embouteillages, la durée du trajet peut s'allonger pour atteindre en moyenne une heure et ceci sans compter le temps d'attente du passage du bus dans les arrêts. |
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