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Oran :
Leurs demandes de logement datent de près de 20 ans: Des familles sinistrées de Mers El-Kébir interpellent le wali
par Rachid Boutlelis ![]() Depuis
près de deux décennies, les représentants d'une quinzaine de familles
sinistrées de Mers El-Kébir n'ont pas cessé de battre
le pavé entre les services concernés de la municipalité territorialement
compétente à leur lieu de résidence, ainsi que ceux de la daïra d'Aïn El-Turck, et ce pour
revendiquer leur relogement. Se débattant dans des conditions de vie les plus
sommaires, dans des habitations en ruine, qui menacent de s'effondrer à tout
moment et ayant été recensées à plusieurs reprises par les commissions en
charge du dossier de relogement, ces familles, disposant chacune d'elles d'un
récépissé de dossier de demande de logement, délivré par les services de
l'OPGI, ont exprimé au Quotidien d'Oran leur vif désappointement quant à
l'indifférence manifestée à leur égard. Les familles Oubaïche
et Gendouz, à l'instar des autres, ont affirmé «avoir
respecté toutes les procédures afférentes pour l'octroi d'un logement social au
début de l'année 2000. Depuis, certaines familles, qui ont sollicité lesdits
services bien après nous, ont bénéficié de relogement à la faveur
vraisemblablement d'un privilège qui leur a été accordé. Nous interpellons le
wali d'Oran pour intercéder dans notre situation de déliquescence et mettre un
terme au calvaire que nous endurons depuis des années». A cette insensée et
déplorable liste, s'ajoute le cas, qui dépasse tout entendement, d'une veuve,
avec à sa charge quatre personnes dont un handicapé moteur, et dont l'époux a
été mortellement écrasé par un camion fou, qui a foncé sur leur habitation au
lieudit «coca», au début de l'année 2013, vient une fois de plus lancer un cri
de détresse au wali d'Oran. Ayant depuis élu domicile dans un taudis, composé
uniquement d'une seule chambre, situé haï 98, dans la municipalité de Mers El-Kébir, et ce suite à la démolition de sa maison par le
camion, lors de l'accident mortel, cette malheureuse, en l'occurrence Kharif Chibani Yamina, a pris
attache avec Le Quotidien d'Oran, et ce après avoir usé de tous les recours que
lui confère la loi.
Cette veuve éplorée interpelle encore une fois de plus le wali pour intercéder dans sa déplorable situation. Il importe de noter que juste après la tragédie dont a été confrontée cette famille, la wilaya d'Oran lui a adressé une correspondance en date du 9 septembre 2013, et ce pour l'informer que le chef de daïra d'Aïn El-Turck a été saisi par le biais d'un écrit officiel du wali à propos des dispositions d'urgence à prendre pour prendre en charge ce dossier (document en notre possession). «J'ai droit à un logement pour abriter ma famille, comme toute autre citoyenne algérienne», a fait remarquer notre interlocutrice. |
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