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L'Ittihad Sougueur a vraiment touché le fond, étant actuellement dans
l'impossibilité de rivaliser avec des équipes inconnues au bataillon, ceci dit
avec tout notre respect à ces dernières. Les Laidi,
Ait Rached, Mokhtari et
l'excellent gardien Djaâfar Mohamed, qui tenaient la
dragée haute aux équipes cotées, pataugent malheureusement dans les divisions
inférieures.
A vrai dire, les raisons sont multiples. Il y a d'abord l'absence totale des autorités locales et de wilaya, une wilaya qui compte 42 communes où il n'y a qu'un seul club qui est bien pris en charge. Les autres clubs sont endettés et trouvent des difficultés, même pour effectuer un simple déplacement. C'est le cas de l'IRBS qui a bénéficié d'une subvention de 900 millions de centimes. Mais, comme le compte bancaire est bloqué par les créanciers dont un ex-président, le club n'a en réalité bénéficié que de 111 millions de centimes durant toute la saison. On comprend dès lors que les résultats ne viendront jamais. Il y a aussi le problème des dirigeants. Ce sont les mêmes qui n'attendent que les subventions étatiques, alors que tout le monde sait que le football a besoin des industriels, des investisseurs et des hommes d'affaires. Le président du club Bakhti est catégorique pour dire que le problème numéro un de l'équipe, ce sont bien les dettes qui ne cessent de s'accumuler, un problème crucial qui a empêché l'équipe de se refaire une santé. « Franchement, comment peut-on gérer un club comme l'IRBS criblé de dettes avec 111 millions de centimes ? Pourtant, si on a terminé dans le groupe du haut du tableau, c'est parce que les joueurs ont presque joué gratuitement. Croyez-moi, à présent, il m'est impossible de les rencontrer car je n'ai tenu à mes promesses, même si tout le monde sait que je ne suis pas responsable de cette situation. C'est le président démissionnaire qui a fait ces promesses sans jamais les tenir. Si j'avais pris le club au départ, j'aurais su le gérer de manière à ne léser personne. Je saisis cette occasion pour lancer un énième appel aux autorités locales et de wilaya pour venir en aide à l'IRBS qui est aussi un club au passé glorieux, tout en souhaitant de tout cœur que les dettes soient épongées. Sinon, ce club ne pourra jamais retrouver son lustre d'antan. Je dirais aux investisseurs et aux hommes d'affaires que les portes du club sont grandes ouvertes et qu'ils seront accueillis à bras ouverts. Enfin, je fais la promesse aux supporters que l'équipe retrouvera son standing tôt ou tard », conclura le président. |
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