Très
fréquenté par les poids lourds, le quatrième boulevard périphérique reliant Canastel à Oran Ouest, et plus exactement l'axe reliant Aïn El Beida à Misserghine,
continue de faire des victimes. Depuis son ouverture à la circulation, des
dizaines d'accidents ayant fait plusieurs morts et des dizaines de blessés se
sont produits sur cette route. L'axe en question est considéré comme l'un des
grands points noirs de la circulation routière au vu de la fréquence des
accidents mortels recensés sur cette voie. Avec la réalisation de près de 5.000
logements AADL répartis entre Aïn El Beida et la cité
des 200 logements, les familles qui ont bénéficié de logements au niveau de ces
deux cités sont confrontés quotidiennement à un danger mortel en tentant de
traverser la route. Les riverains et les piétons qui empruntent cette route
revendiquent la construction d'une passerelle. Cet ouvrage devrait un tant soit
peu leur éviter des dangers quasi mortels rencontrés quotidiennement et à tout
moment sur cette route. «Des piétons sont renversés régulièrement par des
chauffards qui sèment la terreur en roulant à tombeau ouvert. Nos enfants sont
contraints de traverser tous les jours cette route où il n'existe ni
passerelle, ni passage piétons, ni dos d'âne pour ralentir la circulation.
«Depuis la date de remise des clefs des appartements de cette cité, nous vivons
la peur au ventre au quotidien. Nous traversons chaque jour cette route
composée de deux voies rapides où le risque d'accident nous guette en
permanence. A maintes reprises des habitants qui tentent «l'aventure» sont
fauchés par des véhicules roulant à vive allure (?) en dépit de toutes nos
requêtes, aucune réaction positive de la part des responsables concernés. Nous
avons lancé récemment une pétition pour exiger des responsables locaux des
solutions pour réduire le danger imminent qui guette la vie des habitants de
cette cité. Nous voulons des dos d'âne pour obliger les fous du volant à
ralentir la vitesse. Nous réclamons aussi la réalisation d'une passerelle.»,
affirme le délégué des habitants. Contrairement aux habitants de la cité AADL
de Ain El Beida, la commune de Bir El Djir a débloqué plus de 43 millions de dinars pour la
réalisation d'une nouvelle passerelle au niveau de la traversée du 4ème
boulevard périphérique en face de la station d'essence au chef-lieu de la
commune.
Ce
projet qui a été bien accueilli par la population se veut une réponse aux
multiples doléances des citoyens et en particuliers des parents d'enfants, qui
craignent pour leur sécurité lors de la traversée de la route. Il y a quelques
mois la commune de Bir El Djir
a débloqué près de 2 milliards de centimes pour la réalisation d'une nouvelle
passerelle sur la route nationale N11 et plus exactement près de la forêt
urbaine.