L'Algérienne des Eaux est chargée de la gestion de
l'AEP et aussi de la réparation des fuites. Mais pour ses interventions sur le
terrain, elle s'est trouvée confrontée à un problème de procédures
administratives avec la municipalité qui a exigé que la facture des travaux de
maintenance du réseau lui soit réglée d'avance. En effet, l'autorisation de
creusage de tranchées sur la chaussée était subordonnée au règlement des frais.
Ce malentendu a duré un certain temps jusqu'à bloquer le travail technique de
raccordement de nouveaux abonnés et des fuites d'eau ont a continué à se
déverser dans la nature. Le directeur de l'ADE, contacté, assure que cette
affaire qui l'opposait à la mairie vient de connaître un dénouement qui arrange
les deux parties. En effet, le chef de l'exécutif est intervenu en raison du
gel des procédures qui n'est bénéfique pour personne. Il a réuni en cette fin
de semaine les responsables concernés et une solution a été dégagée pour
régulariser cette fois-ci, après intervention, les travaux sur la chaussée, sur
la base d'une facture globale établie par l'APC tous les 45 jours après le
travail effectué. Le bon sens a prévalu, car indépendamment de l'ADE, une fuite
d'eau occasionne toujours des dégâts considérables à la chaussée qui se lézarde
et cela finit par des crevasses.