Les
poids lourds avec un PTAC (poids total autorisé en charge) supérieur à 2,5
tonnes seront interdits à la circulation sur la route de la corniche oranaise
de midi à minuit, durant toute la saison estivale pour assurer une meilleure
fluidité du trafic automobile sur cet axe routier qui enregistre un important
afflux de vacanciers. La décision, qui a été annoncée par le chef de
l'Exécutif, lors de sa dernière sortie sur le terrain, pour inspecter le
chantier de l'échangeur de Mers El Kebir, sera
appliquée, à partir du 15 juin, en cours. Les camions de transport de carburant
ou de produits alimentaires pourront, toutefois, en cas de nécessité,
bénéficier, à titre exceptionnel, d'un permis de circulation. Pour ces cas
«exceptionnels», les propriétaires de véhicules poids lourds devront,
absolument, être munis d'un permis de circulation délivré par les services de
la Sûreté territorialement compétents. Tout véhicule de transport de matériaux
de construction ou de marchandises non alimentaires (graviers, sable, bois et
dérivés et autres matériaux) sera interdit de circulation entre midi et minuit.
En cas de transgression de cette interdiction, le camion sera,
systématiquement, mis en fourrière et le contrevenant devra payer une lourde
amende. Les embouteillages sont devenus une hantise pour les automobilistes,
durant la saison estivale, notamment dans les communes balnéaires de la wilaya.
Un demi-million de véhicules sont immatriculés 31 (wilaya d'Oran). 350.000
visiteurs véhiculés et des centaines de poids lourds entrent chaque jour, à
Oran. Des millions de déplacements automobiles sont enregistrés,
quotidiennement, dans la capitale de l'Ouest qui étouffe sous le poids des
embouteillages. La route de la corniche est devenue particulièrement, synonyme
de bouchons et encombrements durant la saison estivale. Et même au
centre-ville, la situation est intenable durant les heures de pointe. Se
mouvoir en voiture dans les grandes artères de la ville n'est plus une tâche de
tout repos, pour les automobilistes. Nombreux troquent leurs voitures pour le
tramway pour fuir le stress des embouteillages. Le problème ne cesse d'empirer,
d'année en année, causant des désagréments pour les usagers de la route. Dès 11h , les rues du centre-ville et de M'dina J'dida sont totalement obstruées par les embouteillages.
La
patience et des nerfs d'acier sont requis, en permanence, pour circuler en
voiture, à Oran. Il suffit, en fait, d'une petite collision ou d'un chantier de
réhabilitation de la voirie, au centre-ville pour créer des bouchons
inextricables qui peuvent durer plusieurs heures. Le stationnement anarchique
ou gênant est aussi parmi les principales causes des embouteillages à Oran. Des
automobilistes stationnent partout : en double voie, sur les trottoirs ou sur
des lieux interdits au stationnement au centre-ville et dans les grandes
artères commerciales.