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Tiaret: Un vrai casse-tête pour les automobilistes

par El-Houari Dilmi

«Avec des nids d'autruche et autres ornières partout dans la ville, on dirait que Tiaret est à la recherche de son trésor perdu sans jamais l'avoir trouvé», trouve le moyen d'ironiser un commerçant établi le long de la rue «Thiers», près de la place «Regina».

En effet, le sempiternel problème des routes à Tiaret semble constituer un problème insoluble pour les gestionnaires de la chose publique locale. Encore et toujours, les rues et ruelles, aux quatre coins de la ville, sont dans un piteux état, une situation aggravée par les feux tricolores, presque tous hors d'usage au grand dam des automobilistes.

Ces derniers, tout comme les piétons, ne décolèrent pas contre l'état des routes, plusieurs fois «bricolées», mais la situation empire chaque jour un peu plus. Les importantes précipitations de cet hiver ont fini par mettre à nu le bricolage dans la réfection du réseau routier intra-muros. Pis encore, les routes à l'intérieur de la ville de Tiaret sont si dégradées au point que les transports publics et autres chauffeurs de taxi boudent toujours certains quartiers de Tiaret avec une chaussée dans un état lamentable, sous l'effet du travail bâclé et de l'augmentation effrénée du parc automobile. En plein cœur de la ville de Tiaret, et à la faveur des dernières chutes de neige et importantes précipitations, des rues sont défoncées. C'est le cas de pratiquement toutes les rues et ruelles de la ville. Des travaux entamés au niveau des principales artères du centre-ville, avec des gravats en tous genres abandonnés sur la chaussée, semblent des chantiers eternels.

Aux quatre coins de la ville, les rues sont transformées en de véritables gruyères. La sempiternelle reprise des réseaux publics de gaz, d'eau potable et d'assainissement a fini par transformer certains quartiers en des chantiers à ciel ouvert. Les entreprises, une fois leur intervention achevée, plient bagage laissant la chaussée dégradée, une situation aggravée par les chutes de neige et importantes précipitations de ces dernières semaines.

Autre problème récurrent, plusieurs fois dénoncé mais en vain, l'obstruction des trottoirs étroits par des commerçants, avec divers objets encombrants déposés à l'entrée des magasins. Ce qui finit de noircir le tableau, ce commerce informel qui «reprend ses droits» au centre-ville et qui continue à squatter rues et trottoirs, donnant à la cité les allures d'un capharnaüm, chahutant gravement l'image de l'antique Tihert.

Comme quoi, Tiaret qui prétend au rôle de capitale régionale et grand pôle économique et commercial parmi les plus importants du pays, est, depuis des lustres, très mal chaussée, n'arrivant toujours pas à trouver bonne chaussure à ses pieds? Jusqu'à quand ?