Seize
grands parkings, répartis à travers les grandes communes côtières de la daïra
d'Ain El Turck, seront mis en concession durant les
trois mois de la saison estivale, a t-on appris, hier, de sources proches de la commune d'Ain El Turck. Ces parkings sont situés à proximité des plages
allant de St Rock aux Andalouses. Il s'agit surtout des sites qui peuvent
accueillir plus de 300 véhicules. La mise en concession de ces parkings
s'inscrit dans le cadre des dispositions prises par les communes pour renflouer
leurs caisses en application des dernières directives du ministère de
l'Intérieur. Le wali d'Oran a, de son côté, adressé il y a quelques jours, des
instructions aux maires des communes côtières de Bousfer,
El Ançor et Aïn El Turck pour désigner les aires de stationnement afin
d'appliquer le processus de perception des taxes de concession, durant la
saison estivale, apprend-on d'une source proche de la wilaya. Ces directives
visent, en fait, à assainir la situation, dans cette activité saisonnière, qui
s'est illustrée, ces dernières années, dans la contrée d'Aïn
El Turck, à travers une incroyable anarchie. Pour le
besoin, une commission sera, incessamment, installée dans chacune de ces trois
municipalités et ce, pour recenser les espaces de stationnement de véhicules,
au cours de la saison estivale, indique notre source. Il importe de noter dans
ce contexte que le stationnement anarchique a tendance à prendre des proportions
démesurées, au cours de la période en question et ce, avec toutes les
conséquences négatives qui se répercutent sur le cadre de l'environnement. Ce
piteux constat est, chaque été, relevé, notamment, dans les trois communes de
la contrée d'Aïn El Turck. Au
fil du temps cette activité pour la plupart illicite, semble s'être banalisée
dans l'indifférence de tout un chacun en dépit des instructions du ministère de
l'Intérieur et des Collectivités locales adressée au cours de la dernière
saison estivale aux wilayas côtières notamment. En effet, ces instructions sont
claires quant à la gestion des parkings et autres aires de stationnement.
Notons encore à ce sujet, selon les instructions du wali, adressées aux
responsables des communes concernées, les espaces de stationnement doivent être
délimités de manière visible avec des supports d'orientation adéquats en
affichant bien en évidence la tarification appliquée, qui sera fixée en commun
accord avec l'opérateur dans le contrat de concession de droit de stationnement.
Cependant un élu de l'APC d'Aïn El Turck n'a pas écarté l'éventualité « d'infractions
perpétrées par des individus, qui s'adjugent le droit de faire payer les
automobilistes dans différentes zones de cette commune et dans certaines autres
longeant la mer, dans cette contrée ». Ce qui se traduit, donc, par le fait que
le désordre, dans ce domaine, ne pourrait être maîtrisé de manière totale. Il
importe de signaler, également, que ce malheureux état de fait suscite chaque
année, un vif désappointement chez les estivants, qui se voient carrément
arnaqués par de pseudos gardiens de parking activant, généralement, dans
l'illégalité. « Nous sommes assez souvent confrontés avec des individus
exhibant ostentatoirement des armes blanches, gourdins et/ou barres de fer, qui
nous exigent de payer le droit de stationnement avec des menaces à peine
voilées. Il faut bien mettre un terme à cette transgression qui contrarie
grandement chaque été, les vacanciers», a fait remarquer un père de famille du
quartier ?Commandant Ferradj', communément appelé
?douar Maroc', situé au sein de la commune d'Aïn El Turck et qui a pour habitude, durant l'été, d'aller passer
des après-midi à la plage, s'étendant sur le site des Andalouses. Des
témoignages similaires ont été formulés à ce propos par d'autres interlocuteurs
abordés par ?Le Quotidien d'Oran'. Il y a lieu de signaler aussi le diktat
imposé par des pseudos gardiens de parking dans, pratiquement, toutes les
venelles et artères de ladite commune et du boulevard longeant le site des
Andalouses, entre autres, durant la saison estivale, plus particulièrement. Cet
état de fait est à l'origine d'altercations entre les individus qui se sont
adjugé le droit d'exploiter ces espaces et les automobilistes.