Les
bonnes conditions météorologiques, caractérisées notamment par une certaine
hausse de la température, qui se sont manifestées en début de weekend, ont
poussé nombre de familles et/ou des groupes de personnes, entre copains, à
prendre d'assaut les plages jalonnant les différentes localités essaimées à
travers la contrée côtière d'Aïn El Turck et/ou à concocter des bivouacs dans les zones
boisées.
En
effet, l'apparition du soleil après plusieurs jours de pluie et de grisaille,
était l'occasion pour une sortie d'oxygénation, au bord de la mer, l'intervalle
d'un après-midi, pour beaucoup de familles. Du coup c'est une ambiance
particulière qui a régné au cours de ce weekend ensoleillé sur les espaces verts
et les plages jalonnant cette côte où l'air iodé s'est mélangé avec les relents
provenant des barbecues. La zone englobant le site des Andalouses, Bomo plage, les lieudits la Grande plage, L'Etoile, Pain de
sucre et leurs alentours immédiats, de part la beauté
de leur paysage, ont constitué le point de ralliement de familles venues de
différentes zones de la capitale de l'Ouest et ses localité limitrophes.
Certaines d'entre elles ont exploité cette occasion en entamant des
prospections pour une éventuelle location dans cette contrée pour la saison
estivale. Un changement d'environnement à même de permettre aux enfants de
récupérer, afin d'être disposés à entamer dans de bonnes conditions morales la
dernière boucle de la fin des études, synonyme d'examens, à partir du mois
prochain, constitue le principal argument mis en avance par les pères de
famille, abordés à ce sujet. Ces derniers justifient, en effet, presque à
l'unanimité, l'importance d'une sortie sur ce littoral pour leur progéniture et
ce, pour pouvoir faire face dans de bonnes conditions aux épreuves, qui
ponctueront un programme scolaire très chargé. « Mes enfants ont grandement
besoin de souffler car ils sont saturés. Une balade sur la côte en cette
période de l'année, ne pourra que leur faire du bien» a commenté avec humeur
l'un de nos interlocuteurs. Toujours est-il que cette contrée n'est pas la
seule destination préférée pour les familles oranaises. L'immense étendue
boisée surplombant la mer, située à cheval entre la zone frontalière délimitant
la daïra d'Aïn El Turck à
celle de Boutlélis, représente également, pour nombre
d'amoureux de la nature, une autre escale privilégiée. Tirant son originalité
de l'extrême beauté naturelle de ses paysages, qui sont restés à leur état
initial, la petite localité côtière de Madagh, située
aux confins de la daïra de Boutlélis, a attiré
également un grand nombre de familles venues d'Oran et de ses communes
limitrophes relevant de la wilaya d'Aïn Témouchent. Des dizaines de véhicules ont emprunté, en
effet, la route sinueuse, serpentant au pied du mont Murdjadjo,
pour accéder à ce magnifique lieu. Dans une ambiance conviviale, les familles
se sont installées à l'orée des petites forêts pour goûter, l'espace d'un
après-midi ensoleillé, aux plaisirs que procurent des moments d'évasion, loin
de la pollution et du vacarme prévalant dans la grande ville. Elles sont
nombreuses celles qui font profiter leur progéniture des bienfaits de cette
sortie en plein air. Un particulier a même eu la géniale idée de créer une distraction,
prisée par les enfants, qui se traduit à travers une petite balade à cheval. «
C'est un véritable lieu de détente, qui s'illustre par rapport aux rares autres
essaimés sur le territoire de la région d'Oran, à travers ses paysages d'une
grande beauté, pour les enfants surtout », a confié un père de famille
domicilié à Oran. Des déclarations similaires ont été formulées par d'autres
interlocuteurs, venues en famille pour bivouaquer au niveau de cette localité
côtière. Certains ont tenu à souligner les immenses potentialités en matière de
tourisme dont jouit le littoral ouest, à l'image de la localité de Madagh, qui demeurent inexploitées. « La réalisation de
parcs à travers une exploitation raisonnée de zones boisées naturelles, devrait
être inscrite parmi les priorités pour relancer le tourisme dans cette région
», a fait remarquer en substance un habitué de ces lieux avant de renchérir «
contrairement à la côte de la daïra d'Aïn El Turck, c'est beaucoup plus tranquille et une ambiance
conviviale règne dans ces lieux, idéals pour les familles en quête de moments
de détente au bord de la mer. Les habitants du village côtier de Cap Blanc sont
en plus très hospitaliers et nous ne ressentons pas ce climat d'animosité
gratuite, qui plane sur les plages d'Aïn El Turck ». Les zones boisées ceinturant en grande partie la
région de Madagh, qui est, fort heureusement,
épargnée par la bidonvilisation et le béton, ont en effet constitué, pour les
adeptes des bivouacs, des lieux d'escale, l'espace d'une demi-journée
ensoleillée à proximité de la mer.