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Nouvelle opération de rapatriement de Subsahariens: 293 ressortissants nigériens reconduits aux frontières

par J. Boukraa

Pas moins de 293 ressortissants nigériens, qui résidaient clandestinement à Oran, ont été reconduits jeudi en fin d'après-midi vers la wilaya de Mascara en vue de les transférer vers le Centre de transit de Tamanrasset pour leur rapatriement dans leur pays. Cette opération a concerné 293 personnes dont 44 femmes et 39 enfants. Le rapatriement des ressortissants nigériens fait suite à la demande formulée par le gouvernement nigérian. Elle a été acceptée par son homologue, le gouvernement algérien. Sept bus confortables et un camion semi-remorque pour le transport de leurs bagages ont été réservés pour leur transfert. Cette opération, menée en coordination avec différents secteurs partenaires, direction de l'action sociale (DAS), services de sécurité, Protection civile et direction de la santé et de la population (DSP), est la deuxième du genre depuis le début du mois en cours. Une action similaire avait touché mi-avril près de 263 autres nigériens. L'Algérie avait pris une série de mesures pour le rapatriement de ces ressortissants nigériens, dans les meilleures conditions, jusqu'à ce qu'ils regagnent leurs villages et leurs maisons. Le mois dernier, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, avait indiqué que cette « opération se poursuit toujours, dans le respect total des droits de l'homme et de la dignité humaine, conformément aux instructions du président de la République. Répondant aux campagnes visant à porter atteinte à l'image de l'Algérie, M. Bedoui a affirmé que l'Algérie «n'a pas coutume de faire étalage des gros moyens qu'elle consacre à la prise en charge de ces migrants, à la garantie de leur sécurité, de leur santé et à la préservation de leur dignité», affirmant que l'Algérie «a été parmi les premiers pays à avoir accueilli les migrants clandestins, en raison de leur situation difficile et pour éviter leur exploitation par les réseaux de trafic et de traite d'êtres humains, ainsi que par des groupes terroristes», a conclu le ministre.